C’est un massacre dans la famille du chef coutumier Mona Mikeme Nku du village Pongwene, situé dans le groupement Mbakana dans la commune de Maluku à l’est de Kinshasa.
La chaîne RTVS1 qui a livré les informations dans son édition du journal du mercredi 7 juin rapporte que le chef coutumier Mona Mikeme Nku a été sauvagement décapité par les Mobondo avec son fils et sa belle fille à l’aide d’armes blanches ou machettes.
Un témoin de l’événement a indiqué que les criminels de Mobondo ont attaqué le village Pongwene le matin du même mercredi. Ce témoin a lancé un appel au Gouvernement pour renforcer les mesures de sécurité, afin de mettre un terme aux actes meurtriers de ce groupe rebelle qui cible la communauté Teke.
Pris par la panique, la population ne sait plus à quel saint se vouer et s’inquiète sur sa sécurité surtout que ces fameux Mobondo ne cessent de multiplier leurs massacres dans les villages Teke pris en otage.
Elle alerte sur le manque de patrouille des militaires présents à Maluku dans les bases Mobondo disséminés dans les villages. Délaissée, elle prie le Gouvernement à doubler de vigilance pour mettre la main sur les assaillants qui ne manquent pas de reproduire des actes criminels dans la région.
Cette énième incursion de ces assaillants en pleine capitale intervient à peine cinq jours après la 100e réunion du conseil des ministres où les VPM de la Défense nationale, Jean Pierre Bemba, et son collègue de l’intérieur et affaires coutumières, Peter Kazadi annonçaient la maîtrise des Mobondo.
Le Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants avait noté le retour progressif des Teke dans leurs villages suite à l’activation des activités fluviales, le trafic des bateaux et autres embarcations.
Il a rappelé qu’à ce jour, 90 détenus dont 11 militaires et 79 assaillants sont entre les mains des services.
De son côté, le Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a fait état de la dénonciation faite par la population de la présence des assaillants Yaka/Mobondo dans la brousse située à Mongata dans la commune de Maluku à Kinshasa et à la commune rurale de Batshongo dans la ville de Kenge, précisément vers le village « Office » où ils s’attaquent aux passants. Toutes les dispositions sécuritaires ont été prises notamment en appui au Comité provincial de Sécurité, avait il rassuré.
Sam Nzita
