Marche de soutien aux Fardc: les femmes congolaises théâtralisent tout!

Les femmes de l’Ogefrem envoyées dans la rue par l’intérimaire de l’intérimaire, Lem’s Kamwanya

Le spectacle n’était que désolant ce vendredi 24 juin lors de la marche de soutien des femmes de la République démocratique du Congo sur le boulevard du 30 juin. Chants, danses et gestes frisant un exhibitionnisme d’une sensualité propre aux moeurs kinoises a fait passer outre le message de soutien de nos vaillants combattants qui versent leur sang pour la patrie à l’est du pays. Rien de sérieux ne ressortait de ce rendez-vous des femmes qui a pris la couleur des habituelles marches de santé qui se terminent par des parties en galipettes.

C’est depuis 25 ans que le pays de Lumumba subit l’agression de ses trois voisins les Rwanda, Ouganda et Burundi. Plusieurs marches ont été organisées depuis par des mouvements et associations féminines.Ces marches avaient même permis à certaines de ces femmes d’occuper quelques postes politiques pour s’être illustrées par des pleurs à chaud. C’est le cas de Lukiana, Mulimbi et récemment Marie Anges Mushobekwa de la communauté Banyamulenge dont on se souvient de son deuil sur les massacres de Makobola qui lui valut une proximité avec Azarias Ruberwa et le poste de ministre des droits humains.

Après leur élévation, on n’a plus revu toutes ces dames dans la rue. Pour certaines, c’est des quolibets par des tweets en direction du chef de l’état Félix Tshisekedi qui ont gagné leur esprit.

Le point de chute de cette marche fut le palais de la nation. Un passant a qualifié cette marche de théâtre :

 » Bana basi ya Kinshasa bakomisi likambo ya mabele maboke. Mwasi atongaka mboka te ya solo: ces femmes ont théâtralisé une affaire de la nation. C’est vraiment exacte que les femmes ne construisent jamais une nation ».

Tout ce que toutes ces femmes kinoises ignorent est que plusieurs autres femmes sont au front au moment où elles se pavanent à Kinshasa. L’heure n’est pas au folklore mais à un engagement citoyen et patriotique sérieux. C’est ce que l’on pouvait retenir d’intéressant des paroles de Marie Jeanne Ifoku qui en appelle à la mobilisation de tous tout en fustigeant l’attitude de la communauté internationale face à cette énième agression de la République démocratique du Congo par le Rwanda.

Don Petit N’Kiar

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