Madeleine Nikomba tend la main à Tony Kapalata

Madeleine Nikomba, gouverneur de la Tshopo

Dans son allocution prononcée à l’occasion de sa réception par la communauté boyomaise à Kinshasa, Madame le gouverneur de la Tshopo, Madeleine Nikomba, n’a pas hésité à te dire la main à son aîné et candidat malheureux à l’élection du gouverneur et vice gouverneur de cette jeune province. Cette dernière se dit prête à travailler avec le candidat de l’Afdc-A comme on peut le lire dans son allocution.
DISCOURS DE SON EXCELLENCE MADAME LE GOUVERNEUR DE PROVINCE EN L’HONNEUR DES NOTABLES DE LA PROVINCE

Honorables ; 

Excellences ; 

Mes Mères et mes Pères ;

Ba Zee Ya TSHOPO ; 

Jambo, Mbote.

Votre fille que je suis, est très heureuse de communier avec vous ce soir et,  à travers vous, de communiquer avec tous nos aïeux de la TSHOPO qui vivent de l’autre côté de

la vie.  

Je prie qu’ils nous communiquent leur force et leur sagesse.

Comme vous le savez, puisque  chacun de vous a concouru  à m’accompagner à sa manière, son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, FélixAntoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, à qui je réitère mon infinie reconnaissance, nous a investis, moi et mon colistier l’Honorable LENDONGOLIA LEBABONGA Paulin, respectivement Gouverneure et Vice-Gouverneur de Province de la TSHOPO. Cette investiture fait désormais reposer sur nous la lourde et noble charge de présider à  la destinée de notre Province.  

Je tiens aujourd’hui à exprimer ma gratitude à chacun de vous ici présent, pour son soutien  tout au long  du processus électoral qui s’est conclu par notre victoire à l’issue du processus électoral qui a eu lieu dans la province de la TSHOPO. Shukran!   Loin des considérations personnelles, cette victoire est d’abord la vôtre, vous pouvez être fiers de Vous. 

Elle est ensuite celle de chacun de vos fils et filles se trouvant autant à travers les 7 territoires de notre chère province, que partout ailleurs. 

Elle est enfin celle d’une terre qui a porté son choix sur l’une de ses filles, une terre qui veut désormais prendre un envol à la hauteur de son potentiel.

Mais comme c’est souvent le cas avec les victoires, rares sont celles qui n’ouvrent pas de brèches à de nouveaux challenges.

Vous le savez mieux que quiconque, depuis plusieurs années, la Province de la TSHOPO est confortée à beaucoup de défis. Et, bien qu’élue à sa tête, je ne suis qu’une pièce d’une grande machine que nous devons tous faire fonctionner.  Sans votre concours, sans le concours de tous, il nous sera difficile de voir notre province briller autant que nous le souhaitons tous. 

Ces défis et problèmes nous étant communs, la réussite sera commune. Nous n’envisagerons jamais un échec commun puisque nous, autant que notre grande province, valons mieux que ça.  

J’en profite ainsi pour adresser, autant à vous qu’à tous les autres enfants de la Tshopo, un vibrant appel au le pardon, à l’unité et à l’entente, seuls gages de notre développement collectif. 

Il se peut que nous ayons été désobligeants les uns envers les autres, que nous nous soyons mutuellement heurtés au cours d’un passé récent… au nom de tous, je demande pardon, masamah, bolimbisi. 

Le pardon libère et nous permet de nous regarder encore comme nous le faisons ce soir : en tant que sœurs et frères. Sinon, qu’est-ce qui ferait de nous une famille puissante et unie si pas notre capacité à nous pardonner sincèrement après des moments de divergences ? 

J’ai en ce moment précis, une pensée bienveillante pour mon aîné Kapalata Malowa Tonny, à qui je passe des salutations affectueuses. Mes portes lui resteront toujours ouvertes pour l’avancement de notre terre mère : La Tshopo.

Dans cette entente et cette unité restaurées, affrontons courageusement nos problèmes et relevons avec succès les défis de notre province. 

 J’ai la ferme conviction que notre ennemi commun qui n’est rien d’autre que le sousdéveloppement ne résistera pas à l’unité de toutes les forces, intelligences et sagesses qui se trouvent ici et ailleurs, chez ceux qui n’ont pas  pu nous rejoindre, ce soir.  Comme fréquemment dit chez nous, lorsqu’un jeune entre dans le baraza ya wa zee, si le privilège de la parole lui est accordé, il doit être bref parce que sa présence dans ce lieu-là constitue une opportunité pour lui d’apprendre d‘eux.  

De cette façon, consciente des charges et défis qui nous attendent, je suis ce soir, autant que je le resterai tout au long mon mandat,  attentive à tout ce que vous jugerez utile de nous communiquer afin de nous permettre de conduire à bien la lourde mission nous confiée.

Honorables ;

Excellences ; 

Mes Mères et Pères ;

Ba Zee Ya TSHOPO; 

Que Dieu bénisse la Province de la TSHOPO ! 

Que vivent les notables de la TSHOPO! 

Je vous remercie.

Sam Nzita

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