Un examen de Madagali de Wale Okediran
Par
Dr Abubakar Othman
Madagali est une histoire fictive sur le caporal de Lance Bukar Salisu, un jeune soldat énergique qui a été envoyé à Madagali, une ville du nord-est du Nigéria, pour diriger une équipe de soldats combattant les insurgés de Boko Haram.
Au cours de la mission, il finit par tomber amoureux de la fille de l’un des commandants repentants de la secte de Boko Haram.
Racontée à travers un kaléidoscope de personnages, de scènes et d’incidents, Madagali X-Rays de la politique, des intrigues, des complots internationaux et des défis auxquels sont confrontés l’armée nigériane dans la lutte contre l’insurrection, le banditisme et le terrorisme qui menace le pays.
Du front de guerre à Madagali, l’histoire se déverse à Kano dans le nord-ouest du Nigéria, où L / C Salisu et cinq de ses autres collègues blessés sont emmenés à l’hôpital national orthopédique pour y être soigné. C’est à l’hôpital que nous devons apprendre en détail les circonstances entourant l’embuscade de Madagali dans la conversation entre le lieutenant-colonel Bala Hamus (commandant de brigade) et le lieutenant Tunde Okoka (commandant du peloton) qui est venu visiter L / C Salisu et Ses collègues de l’hôpital.
Il ressort de la conversation que les militaires ont une loyauté divisée et que certains soldats sont en fait des taupes qui fournissent aux insurgés des informations et de la logistique.
Le style narratif change ultérieurement de concentration alors que l’auteur change l’attention du front de guerre vers les complots et la complicité de certaines organisations non gouvernementales (ONG) et les agences d’aide internationales se régalant de la crise de Boko Haram dans le nord-est.
Comme le dit le Salisu; «Une partie des retombées de notre interrogatoire du Pow Boko Haram était la preuve écrasante de la façon dont les agences humanitaires chouchouillaient les insurgés dans un cas classique de« nourrir l’ennemi ».
Madagali, bien qu’un récit fictif soit né d’une recherche rigoureuse. Okediran raconte son histoire avec l’expertise d’un historien militaire, offrant des détails professionnels et des tactiques de guerre, des statistiques factuelles de la mort et des victimes, allant de la guerre classique du Vietnam, à travers la guerre sans fin de Sri Lankan, jusqu’à la guerre civile nigériane et le courant actuel et actuel Boko Haram Guerre dans le nord-est du Nigéria.
Tirant parti de la flexibilité du style narratif polyphonique, l’auteur utilise différentes méthodes pour faire avancer l’intrigue du roman. Dans sa tentative de radicaliser les jeunes soldats à se lever contre la corruption dans l’armée, il adopte l’approche intellectuelle en utilisant des professeurs à l’Académie militaire pour conscience des jeunes soldats. La lettre de protestation écrite au président des défis de l’armée est une chute de la pensée radicale qu’ils ont apprise à l’Académie militaire.
Une autre chute provient de la réunion d’urgence avec le chef d’état-major de la défense où tous les griefs des soldats sont abordés, parmi les problèmes étant la nécessité d’une formation à l’étranger pour les officiers subalternes de l’armée.
Les jeunes officiers retournent au Nigéria avec des connaissances et des stratégies adéquates de lutte contre la guérilla et toutes sortes d’insurrection. Ils trouvent également une armée bien équipée et bien financée qui leur donne la motivation souhaitée.
Madagali ne concerne pas les horreurs de la guerre; Il s’agit également d’amour en temps de guerre. Comme pour dire que l’amour conquiert toutes les douleurs et les peurs, l’auteur injecte en L / C Salisu, le tonique de l’amour pour atténuer les douleurs de la guerre.
«J’étais agité tout au long de ce jour après avoir été confirmée de ma sœur que Jewel était en route pour me voir au Nigéria… J’étais heureux que ma petite amie et« future femme »soient là pour me rendre visite».
Voici Jewel, la mère libérienne L / C Salisu le propose comme une «femme» lorsqu’il a rendu visite à sa mère qui est maintenant de retour dans son pays, le Libéria, après la mort de son père.
Mais ce n’est pas l’histoire d’amour conflictuelle. La véritable histoire d’amour qui consiste à compliquer les choses pour le caporal de Lance est celle de Safiya, fille du leader repentant de Boko Haram, Aminu.
L’auteur a rendu compte de la façon dont ils se sont rencontrés ainsi:
«Après l’arrestation et le débriefing d’Aminu, l’insurgée d’âge moyen avait relayé à sa fille comment je lui avais sauvé la vie lorsqu’il a été capturé pour la première fois. D’une manière ou d’une autre, la fille voulait me remercier d’avoir sauvé son père, elle m’a suivi par des travailleurs humanitaires.
Ce fut le début d’une relation amoureuse éthique complexe et complexe entre un soldat patriotique et discipliné se battant obstinément pour mettre fin à la guerre de Boko Haram, et une belle fille ingénieuse et intelligente d’un commandant repentant de Boko Haram.
Le thème de l’amour présente un lien important entre l’armée nigériane, les insurgés de Boko Haram et les organisations d’aide internationales avec Safeya servant de lien. Une relation cordiale se développe progressivement entre les deux malgré leurs affiliations politiques.
Selon le Caporal du LT Salisu: « En raison de ma proximité avec Safiya, je devais apprendre autant que possible d’elle sur Boko Haram et les groupes d’aide internationaux pour lesquels elle a travaillé. »
Safiya devient ainsi l’embout buccal de l’auteur pour divulguer des faits et des informations classifiés essentiels à la lutte contre l’insurrection.
Pour assurer la libre circulation de la relation romantique entre elle et Salisu, Safiya lui rappelle que,
«Certains des meilleurs mariages avaient eu lieu en temps de guerre. Celui de l’ancien chef de l’État, le général Yakubu Gowon et sa femme, Victoria en est un bon exemple ».
Bien que Madagali puisse être une œuvre de fiction, il s’agit également d’un matériel de ressources essentiel sur les problèmes d’insécurité, d’insurrection et de menace de certaines organisations d’aide internationales travaillant au Nigéria.
De plus, Madagali accorde une attention fondamentale à la nature pathétique de la lutte prolongée du Nigéria contre les insurgés redoutés de Boko Haram, et il suit un dilemme complexe d’amour.
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Le Dr Abubakar Othman (tard) est titulaire d’un doctorat en psychanalyse littéraire et enseigne la poésie africaine et l’écriture créative à l’Université de Maiduguri. Ses œuvres publiées incluent The Palm of Time (2000, Malthouse), les passions de Cupid (KraftBooks 2013) et des circulation sanguine dans le désert (KraftBooks 2013).
Avec PAWA
