Analyse
Il se pose un sérieux problème dans la gestion de la diversité dans nos pays. De nombreux pouvoirs africains ont exploité la carte ethnique à des fins politique, ont provoqués ainsi des tragédies inoubliables à l’instar du génocide contre les Tutsi du Rwanda et dans un passé non lointain, les violences post électoral en Côte-d’Ivoire.
Un peu de l’histoire
La communauté internationale s’est souvenue de deux grandes tragédies en juillet 2020. Le massacre de Srebrenica, qualifié de génocide par la justice internationale, dont elle a commémoré le 25e Anniversaire, le 11 juillet. On parle, environ 8.000 musulmans bosniaques avaient été exécutés par les forces militaires du général Ratko Mladic, à l’espace d’une semaine. Quelques jours plutôt, le 4 juillet précisément, c’est le Rwanda qui célébrait le 26e Anniversaire de la libération du pays et la fin du génocide contre les Tutsi.
Ces deux commémorations rappellent amplement le danger d’une politique des identités.
Depuis l’avènement du multipartisme à l’aube des années 1990, de nombreux pouvoirs africains ont continuellement exploité la carte ethnique à des fins politiques. En manque ou mal de vision, d’ambition et de réalisations, ces gouvernants ont souvent servi l’opium de l’identité à leurs peuples, et ont récolté les dividendes de la division.
La situation en RDC
C’est triste pour un individu plein de diplômes, qui a servi dans une institution au service de l’humanité toute entière et qui a fait carrière dans un pays fortement multiculturel et multiracial, qui connais l’histoire, certainement les deux tragédies que nous avons citées ci-haut, mais souffrant du racisme, tribalisme ou voulant le populisme.
Ces propos du candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2018, pourraient encore être excusables, bien qu’impardonnables, mais pas par quelqu’un de la stature de Noël Tshani !, parce que c’est de lui qu’il s’agit, la stature n’est donc que de cire et elle est en train de fondre sous le soleil, révélant le vrai personnage caché. La question mérite d’être posée, comment Noël TSHANI est heureux de lancer un boulet rougi de feu qui risque d’embraser tout le pays, alors que la RDC plus que jamais est dans une phase enquête de la stabilité sur tous les plans et à tous les niveaux, mais, il n’est pas du tout inquiété ; moins encore un rappel à l’ordre.
Les leaders ou personnages publics qui caressent les bas instincts de l’être humain et flattent les pulsions primaires de la population devraient être tenus pour extrêmement dangereux. Il est facile, en effet, de cultiver dans la populace, la haine de l’étranger et de le présenter comme coupable de nos maux actuels et en puissance, mais, l’histoire de l’humanité nous offre moult exemples et est jonchée de tant de cadavres et victimes du populisme et de la haine raciale ou tribale. Congolais soyez vigilant.
Ezéchiel KASENDA