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Les Kinois très pénards à bord de Transco Newlook

C’est un engouement terrible que l’on observe depuis le lancement sur le marché du nouveau des bus de la société Transport du Congo, Transco, en signe, ce lundi 15 février sur les grandes artères de Kinshasa. En effet, les congolais se sentent très fiers de monter à bord de ce bus tous neufs de marque Volvo que le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a mis à leur disposition et dont la cérémonie de remise est intervenue le samedi 13 février.

Du côté des communes moins servies en terme de transport en commun comme Selembao, Bumbu, Ngaba, la joie est immense au vue du nombre de rotation record et de la qualité de service rendu. Une fois à bord du bus Transco marque Volvo pimpant neuf, le client se sent un peu dépaysé au vue du confort: « Neti kaka na fils », comme dans un film, s’exclame un jeune passager qui se dit privilégié pour avoir été les premières à bord.

Jalousie mal placée

L’arrivée de ces bus Transco sur les artères de Kinshasa n’est pas une bonne nouvelle pour les conducteurs de taxi-bus et les wewa qui craignent déjà une forte concurrence: « Coop edaye », traduisez « Fini nos avantages », s’exclame un des conducteurs de taxi-bus. Encore, il a suffit qu’un conducteur du bus Transco Newlook rate une manœuvre au niveau du pont Kabi pour qu’il soit traité de tous les maux: « Faux chauffeur ».

Les nouveaux bus de Transco, lancés sur le marché, 330 bus au total, viennent soulager tant soit peu le déficit que connais la capitale de la République Démocratique du Congo, Kinshasa, où le nombre d’âmes ne cesse d’augmenter avec l’exode rural qui aussi traîné du monde vers Kinshasa considéré aujourd’hui comme le centre d’attraction de toutes les activités économiques et tertiaires. Cependant, on se pose la question de savoir à quand les bus Transco dans les provinces et combien de temps durera ce

Il faut noter que le bus Transco fut lancé à l’époque du Premier Ministre Matata Ponyo qui initia aussi le transport « Esprit de vie pour les privés, afin de décourager les mini bus de marque Mercedes dénommés  » Esprit de mort ». Le bilan de cette nouvelle société de Transport fut très calamiteux et certains responsables furent même inquiétés par la justice.

Jacques Kalokola

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