Le nom du formateur du gouvernement en téléchargement!

Sauf imprévu, le nom du formateur du premier gouvernement issu de l’Union sacrée sera connu ce week-end. C’est ce que nous confirme nos sources proches de grands palais:  » C’est pour ce week-end, le temps nous est imparti« .

Cette assurance serait consécutive à l’interpellation du Président de la République par des membres du bureau d’âge en visite à la cité de l’Union africaine ce vendredi 12 février à qui ils ont exprimé tout haut ce qui se dit tout bas:

« Nous avons dit au Chef de l’Etat que la mise en place du gouvernement de l’Union sacrée est une urgence, la population attend beaucoup de ce gouvernement », a confié le président de la chambre basse, Christophe Mboso, à la presse.

Sur la sellette, plusieurs noms continuent à tarauder les esprits jusqu’à laisser libre court aux spéculations. Quelques noms restent, cependant, pendus sur les lèvres de plus d’un congolais. Si le Professeur Bahati Lukwebo fait l’unanimité, cela n’est pas le cas pour les autres prétendants dont on ne maîtrise pas trop le parcours en politique, la probité morale, leur gestion et plusieurs autres exploits à portée nationale comme l’a prouvé l’initiateur et président de l’Afdc-A:

« Modeste Bahati est un rassembleur qui a su mettre les congolais ensembles à travers l’Union sacrée. Il a réussi là où tout le monde n’était sûr de réussir. Quelqu’un d’autre pouvait se casser la gueule et échouer. Mais lui, sans se précipiter, il a présenter ses conclusions au Président à un temps record. Que peut-on demander de plus si ce n’est la Primature? », commente un parlementaire débout rencontré au coin de l’avenue By-Pass à Lemba -foire.

Mode Kabila à éviter

Certains observateurs avertis demandent à l’actuel Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de ne pas tomber dans les erreurs de son prédécesseur Joseph Kabila qui tirait les choses en longueur avant toute nomination. Cette méthode a des conséquences néfastes sur la marche du pays. Aujourd’hui, par exemple, toutes les activités économiques sont en berne, les ministres démissionnaires continuent à profiter des émoluments de l’Etat en gérant les affaires courantes, ce qui est un manque à gagner. En plus, Félix Tshisekedi devra comprendre que son plus grand ennemi, c’est le temps. Il faut noter que l’ouverture de la session ordinaire intervient dans 30 jours. Alors, faites vite Président!

Jacques Kalokola

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