Une vidéo fait le tour des réseaux sociaux depuis la dernière semaine montrant des femmes en uniforme engrossées de l’unité de la Police militaire blâmées par leur commandant.
Très déçu, ce dernier s’étonne comment l’on peut compter des femmes aussi légères dans ses rangs. Ce dernier a conseillé à ses subordonnées de la junte militaire féminine de savoir croiser leurs jambes pour ne pas accepter le premier venu.
Il s’étonne qu’une femme militaire ait sous sa garde 9 enfants sans l’assistance d’un homme. Pire encore, il s’est plaint en lingala du fait que certaines entre elles ont enlevé leurs tenues militaires devant les transporteurs des moto cyclistes communément appelés » Wewa ».
Il a fini par leur recommander de gérer leur naissance en recourant à la contraception et autres moyens pour, non seulement, éviter des grossesses, mais surtout des maladies sexuellement transmissibles.
Un vrai problème de société
Ce cas rendu public aujourd’hui grâce à cette vidéo est une illustration parmi tant d’autres. Plusieurs témoignages depuis l’époque de Mobutu font état d’une tradition qui s’est développée et ancrée dans les rangs des Fardc et de la Police nationale: aucune femme en uniforme peut refuser les approches de son supérieur pour satisfaire ses appétits sexuels. Ceci s’observe plus dans les centres de formation où les femmes recrues subissent les assauts de leurs supérieurs à temps et à contre temps.
Les rares qui ont voulu y résister ont été châtiées et vues comme des récalcitrantes.
Une pratique à bannir en ce 21e siècle où la femme est de plus en plus valorisée. Malheureusement, celles qui sont en procès à la haute cour militaire contre un haut gradé sont de plus en plus menacées de mort et leurs témoins ne se présentent plus pour craindre le pire.
Les femmes congolaises qui occupent des fonctions assez importantes devraient exprimer leur solidarité avec ces femmes victimes des violences sexuelles en commençant par la première ministre, Judith Suminwa.
Don Petit N’kiar