Le chant d’un déçu: un poème dédié à Vital Kamerhe

L’écho de la journée est un acquittement,
La joie des uns flirte avec le chagrin des autres,
Et des espoirs s’effritent dramatiquement,
Pendant que dans l’opulence, certains se vautrent

Le vent m’a dit, croire en la justice est vital !
Le soleil m’a dit, celle de Vital, justice?
Le contre-sens chez moi, est si congénital,
Que sur le toboggan de la bêtise, on glisse!

Les procès, ici, deviennent des bals masqués,
Où les coupables et les innocents se touchent,
Sur un fond de musique-justice manquée;
Pendant ce temps, ô, c’est sur le peuple qu’on couche!

Ils nous ont, en coulisse voler de l’argent,
Ils nous ont en direct, voler l’âme d’un juge!
De l’ignominie, toutes ces gens sont agents!
Dans le lac de l’ânerie, les rois sont des muges!

En voudrais-je à Kamereh d’être libéré ?
Non, j’en veux à nos juges d’être condamnés!
Je leur en veux de m’avoir autant sidéré!
Donnez-leur un ange, ils en feront un damné !

Pat le Gourou
Actu-poésie
24 juin 2022

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