Le béni  » Béton » !

Le couple présidentiel à la messe papale à Ndolo

C’est un Félix Tshisekedi Tshilombo épanoui et revigoré que l’on a aperçu durant ces deux derniers jours à l’occasion de la visite du Pape François dans son pays la République Démocratique du Congo. Tshisekedi fils n’a pas caché sa joie et sa plénitude lors de deux premières manifestations dont l’accueil du Saint Père au Palais de la Nation et la grande célébration eucharistique devant plus d’un millions d’âmes.

côte à côte : Pape François et Félix Tshisekedi

La dédicace de la nation, un signe précurseur

Une puissante prière qui brisa la coalition FCC-CASH

L’on se souviendra que dès son accession au pouvoir, le chef de l’état Félix Tshisekedi Tshilombo avait organisé, le dimanche 23 juin 2019, une journée nationale d’actions de grâce et de prière initiée pour remercier le Dieu Tout-puissant pour ses hauts faits en République démocratique du Congo.

Plusieurs serviteurs de Dieu de différentes confessions avaient pris part à cette cérémonie, une première dans l’histoire du pays. En effet, de mémoire des Congolais, jamais une journée de ce genre n’avait été organisée dans le passé pour remettre le pays entre les mains puissantes de Dieu. Cette rencontre spirituelle émouvante s’était déroulée au stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa, où avaient été pendus Kimba, Bamba et consorts au motif qu’ils avaient conspiré contre le régime de Mobutu. C’est tout un symbole.

Le stade, qui avait été pris d’assaut par une centaine de millier de croyants, avait vibré au rythme des prières, louanges et adorations adressés à Dieu en vue de Le remercier pour la paix, l’alternance démocratique et pacifique et autres bienfaits pour la nation congolaise.

C’est vers 15h30’ que le Président de la République avait effectué son entrée, en plein culte œcuménique qui avait commencé dans l’avant-midi. Vêtu en blanc, signe de paix et de pureté, Félix Tshisekedi avait eu droit à un accueil délirant de la foule amassée sur les gradins.

Dans son mot de circonstance, le Président de la République- en sa qualité de Garant de la nation- avait d’abord exprimé son vœu de voir la République démocratique du Congo consacrer, une fois l’an, une journée d’actions de grâce à Dieu. Il avait demandé aux serviteurs de Dieu présents sur le lieu à se concerter pour trouver une date.

En toute humilité, il avait demandé pardon à Dieu au nom de peuple congolais en général et, de toutes les autorités politiques en particulier pour les pêchés commis:

« Pardonne-nous d’avoir donné ta place aux hommes en les adorant comme des dieux. Pardonne-nous pour le culte de la personnalité ancré dans toutes les couches de notre nation. Au nom de toutes les autorités anciennes comme présentes, je te demande pardon pour le sang des innocents qui a été versé dans notre pays, intentionnellement où par des simples erreurs », avait t-il prié.

Le chef de l’Etat avait également endossé la responsabilité de toutes les fautes en demandant pardon pour tout abus de pouvoir contre les faibles et, pour aussi n’avoir pas été de bons gérants de toutes les richesses que Dieu nous a données: « Pour tous les péchés que j’ai énuméré ou non, même ce que nous avons oublié, pardonne-nous Seigneur et exauce nos prières et guéri notre pays », avait t-il imploré.

Félix Tshisekedi avait aussi rendu grâce à l’Eternel pour lui et tout le peuple congolais, en reconnaissance de la bonté manifestée envers son pays. A la place du chaos, l’Eternel a permis une passation pacifique du pouvoir en donnant la paix. Il avait en plus exprimé sa gratitude pour la confiance et le privilège que Dieu lui a accordé pour conduire son peuple durant cette saison de grâce.

Il avait ensuite dit merci pour ce beau pays que l’Eternel Dieu a donné au peuple congolais pour toutes les richesses du sol et du sous-sol, pour tous les potentiels humains ainsi que pour toutes les ressources de tous ordres.

Un autre temps fort de cette activité était la dédicace de la RDC entre les mains de Dieu. Il avait soumis la nation toute entière à l’Autorité Suprême qu’Il avait invité à s’assoir sur le trône de la RDC et d’y régner en Maître absolu en demeurant comme le Roi du Congo.

Enfin, il avait annulé toutes les paroles négatives qui avaient été prononcées sur ce pays et toutes les malédictions quelques soient leurs provenances. Félix Tshisekedi, qui avait affirmé que les ténèbres ne régneront plus en RDC avant de prendre un nouveau décret sur la nation en déclarant que le Congo est béni, qu’il est prospère au nom de Jésus.

Dona nobis pacem

Aujourd’hui que la République démocratique du Congo est en guerre avec les armées de toute une sous région, celle de l’Est avec des agendas cachés qui ne sont plus à prouver, le Pape François vient prêcher la paix et la réconciliation parmi cette population assez meurtrie par ces guerres injustes lui imposées par la communauté internationale et ses collabos tutsi rwandais, ougandais, kényans, sud-soudanais, Burundais et autres. le Pape François a évoqué le volet du développement et de l’impérialisme occidental sur la RDC et sur l’Afrique. D’un ton ferme, le Pape a déclaré que la nouvelle forme de colonialisme doit s’arrêter. Et qu’il est tragique que le continent africain souffre encore de diverses formes d’exploitation. A la messe de ce mardi qui a pris l’air d’un dimanche de solennité à l’aéroport de Ndolo, le Pape a prêché comme missionnaire de la paix tout en demandant à tous les chrétiens catholiques et non catholiques de se faire des missionnaires de la paix: »

Jésus dit aujourd’hui à chaque famille, communauté, groupe ethnique, quartier et ville de ce grand pays : la paix soit avec vous. Que ces paroles de notre seigneur résonnent dans nos cœurs, en silence. Sentons qu’elles s’adressent à nous et choisissons d’être des témoins du pardon, des acteurs dans la communauté, des personnes en mission de paix dans le monde”, a-t-il insisté.

Pour le pape François, la paix est un choix. Donc, les humains sont appelés à être des missionnaires de paix, et cela donnera la paix. “C’est un choix : se faire de la place dans nos cœurs, se croire que les différences ethniques, régionales, sociales et religieuses viennent après et ne sont pas des obstacles : croire que les autres sont des frères et sœurs, membres de la même communauté humaine ; croire que tous sont destinataires de la paix apportée dans le monde par Jésus”, a-t-il ajouté.

Vue des participants

Le successeur de Benoît XVI renseigne que les chrétiens doivent croire qu’ils sont appelés à collaborer avec tous, à briser le cercle de la violence, à démanteler les complots de la haine. “Oui, les chrétiens, en Christ, sont appelés par définition à être la conscience de la paix du monde : non seulement conscience critique, mais surtout des témoins d’amour; non pas ceux qui revendiquent leurs droits à ceux de l’Evangile que sont la fraternité, l’amour et le pardon; non pas ceux qui cherchent leurs amis mais des missionnaires de l’amour fou que Dieu a pour chaque être humain”, a renchéri le pontife religieusement suivi.

Le couple présidentiel chantant le Kembo

Félicien comblé

Ainsi, celui qui n’a jamais été attendu comme président de la République démocratique du Congo selon certaines mauvaises langues, cet ancien pantin de Kabila, Kagame, Museveni et autres pour d’autres vient de consacrer sa légitimité à la tête de ce grand pays au coeur de l’Afrique par la présence du Saint Père et chef de l’état du Vatican François. Comme pour dire: » Tout Pouvoir vient de Dieu »!

Sam Nzita

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