En s’attaquant ouvertement au professeur Néhémie Mwilanya qui s’est récemment exprimé, via un tweet, sur les nominations au Bureau de la Céni, Lambert Mende apparaît comme un fossoyeur sorti de l’ombre pour venir à la rescousse d’une cause perdue et pour trouver un peu de lumière dans une famille politique où on ne lui prête qu’une illusion de confiance.
Le voilà désormais contraint de justifier le bien fondé de la dérive démocratique de l’Union sacrée par la prétendue incapacité de l’opposition, pourtant responsable, à faire gronder la rue. Le redoutable communicateur s’est dilué !
Plus encore, son parcours politique ressemble, à n’en point douter, à une voie chaotique sans issue. Ne devrait il pas apprendre de Néhémie Mwilanya que la parole d’un homme est si précieuse qu’elle doit être portée par la constance et la cohérence de celui qui la prononce.
A défaut de demeurer loyal, Lambert Mende devrait au moins garder une élégance envers ceux qui montrent l’exemple à suivre. Emporté par sa crise d’identité, connue de tous, il n’est pas certain qu’il y parvienne.
William Tambwe
