La Société civile de la RDC vivement préoccupée par de nombreux cas de crise

La Société civile de la République démocratique du Congo a relevé, le mardi 20 octobre 2021, plusieurs traits caractéristiques de la nation fortement sous menaces. Qui pis est, la Société civile de la RDC a saisi l’occasion, au cours de sa conférence de presse dans son siège social situé dans la commune de Kasa-Vubu, à Kinshasa, pour éclairer la lanterne sur les préoccupations de l’heure.

Après avoir recommandé au peuple congolais le meilleur comportement à adopter face aux différents cas de crise ainsi que les actions dictées par l’intérêt général, la Société civile de la RDC a mis en exergue un certain nombre de points les plus saillants sur le pays en proie à la pauvreté et en pleine perdition.

Et, les questions abordées ont essentiellement porté sur la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni), l’état de siège dans les provinces du pays, la grève des enseignants, le Registre des appareils mobiles (RAM), l’encadrement des Kuluna ainsi que la vente de maïs produit par le Service national ainsi que le procès de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana à la lumière des récentes révélations.

Sur ces entrefaites, la Société civile de la RDC a dit avoir pressenti une issue scabreuse sur base des expériences vécues en 2006, 2011 et 2018. Les faits l’ayant malheureusement donné raison et c’est de manière volontaire que la Société civile de la RDC a décliné l’offre de se mêler aux atermoiements des confessions religieuses, pour éviter de plonger dans ce qui apparaît au grand jour comme des sournoiseries subjectives.

En outre, elle a également observé avec circonspection l’évolution des tractations ayant conduit à l’entérinement, samedi 16 octobre dernier par l’Assemblée nationale du rapport de la Commission paritaire, acte qu’elle a salué tout en encourageant les composantes qui trainent les pieds de rejoindre la dynamique, afin de parfaire la composition du bureau.

Pour ce qui est de l’état de siège en Ituri et dans le Nord-Kivu, la Société civile de la RDC a indiqué le fait qu’elle soutien sans faille l’effort des hommes de troupe engagés dans cette opération périlleuse. Ces vaillants recouvrent pourtant, chaque jour, des villages, obtiennent des redditions des terroristes et démasquent les espions et traitres qui révèlent une dimension insoupçonnée de ce mal qui ronge le pays.

Autre préoccupation importante, la grève des enseignants. Pour la Société civile de la RDC, cette grève interpelle tous les parents, les enseignants en tant que parents en premier, car les enfants non éduqués et mal formés ne pourront assurer la relève de la nation. Il revient que la solution ne pourrait être envisagée par la confrontation aveugle entre parties, mais bien par la voie du compromis.

Sur la taxe RAM qui a fait et continue de provoquer beaucoup de larmes et grincements des dents, elle a ajouté que quel que soit le bien-fondé qu’on puisse lui trouver, dès lors qu’on n’a pas suffisamment éclairé la lanterne de la population sur la nécessité évidente de la prélever sur les maigres ressources plutôt que sur les importations des appareils cellulaires, il sera hors de question de convaincre la population à s’y plier.

Déterminée, la Société civile a en fin appelé à faire la prospective, interroger l’histoire, réaliser d’où l’on vient et d’ausculter l’horizon, de circonscrire clairement l’avenir en vue de s’engager résolument en toute responsabilité à structurer utilement le présent.

Raymond Befonda

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