La RVA au bord de l’explosion!

La situation est de plus en plus imbrogliesque à la Régie des Voies Aériennes depuis l’arrivée de l’actuel Directeur général ad intérim, William Pambu Pambu comme on peut le lire dans les colonnes du sérieux journal Kinois « Le Journal » lequel dans l’un de ses livraisons d’il y a quelques semaines signait sur sa manchette: « Un fantôme à la tête de la RVA! Et le contenu de l’article que nous relayons en dit long:

Un fantôme à la tête de la RVA !

La situation qui prévaut actuellement à la Régie des Voies Aériennes -RVA-, n’est pas des plus enviables. Pour cause, l’entreprise cumule à ce jour plusieurs arriérés de mois de salaires des agents impayés. Notamment les mois d’octobre, novembre et décembre 2020 auxquels s’ajoutent déjà janvier et bientôt février 2021. La note, à ce sujet, est plus que salée si l’on y ajoute la gratification 2020 qui est encore en souffrance.
A cela s’ajoute le non paiement des arriérés dûs à l’application tardive du SMIG 2020 et plusieurs mois de salaires des entités de l’intérieur du pays. Sur le plan technique, l’on note la non résolution des problèmes liés aux pannes ayant affectés plusieurs appareils d’aide à la navigation aérienne dont certains sont devenus obsolètes et inopérationnels depuis plusieurs mois. Avec ce que cela comporte en terme de risques.
Sur un autre registre, la polytechnique n’est pas fournie en produits pharmaceutiques et souffre de frais de fonctionnement. La liste serait loin d’être exhaustive si l’on y ajoutait le paiement en souffrance des décomptes finals des retraités et agents décédés.
Pour résoudre sans délai cette lithanie de problèmes qui risquent d’axyphysier le bon fonctionnement de la RVA, l’Intersyndicale de cette entreprise a tiré la sonnette d’alarme en demandant, par une correspondance adressée au Directeur Général ai de convoquer en urgence une réunion qu’il devra personnellement présider pour trouver de solutions idoines.
“À defaut de le faire, nous nous verrons dans l’obligation de nous prendre en charge par tous les moyens de droit que nous reconnaissent la loi, les traités internationaux et les pratiques syndicaux pour arriver à vous amener à soulager les travailleurs de la RVA aujourd’hui clochardisés et rendus à leur plus simple expression contrairement au slogan -Le Peuple d’abord- devenu un vocale creux dans votre bouche”, ménace l’Intersyndicale de la RVA qui dit en être arrivé là après plusieurs sollicitations quasi vaines de sa part pour rencontrer le DG ai en vue de réfléchir ensemble profondément, froidement et sérieusement aux problèmes cruciaux de l’entreprise pour trouver des pistes de solutions.
L’Intersyndicale se plaint qu’à la suite de toutes les démarches menées à ce sujet, le DG ai ait brillé par un silence de cimetière et son indifférence la plus totale. Tout ceci est accentué par son absence quasi permanente sur le lieu de travail en sa qualité de DG, intérimaire soit-il, au point qu’il n’y a aucun interlocuteur valable et outillé ayant pouvoir de décision pour prendre en charge les désiderata de l’Intersyndicale.
Cette structure d’encadrement du personnel note avec regret que depuis près de quatre mois que le DG ai est à la tête de la RVA, il n’a pas tenu aucune réunion de direction avec ses collaborateurs pour avoir un éclairage objectif de leur part sur la santé réelle de l’entreprise en vue de décider sur les voies et moyens de redresser la barre.

Quand Pambu Pambu crée une milice au sein de la RVA

Le même journal qui suit de près de cette société qui faisait la fierté de la Rdc, attire l’attention des décideurs sur le danger qui guette cette institution avec la création d’une milice créée par l’actuel DG ad intérim pour barrer la route au revendications de l’Intersyndicale qui ne sait plus à quel saint se vouer. Le Journal titrait dans sa livraison du vendredi 12 mars dernier: À la RVA, l’Intersyndicale c’est la bête noire !
La Régie des voies aériennes, RVA, vit depuis quelques semaines, un climat malsain entretenu par le Directeur Général ad intérim qui, pour se donner la conscience tranquille, a entrepris de mener une guerre ouverte à l’Intersyndicale de cette entreprise qu’il accuse de tous les maux dans ses causeries avec ceux qui croient encore en lui. En effet, dans l’une de nos précédentes éditions, nous
avions -dans un titre révélateur : Un fantôme à la tête de la RVA-, mis le doigt là où ça fait mal en dénonçant les manières peu professionnelles usées par le numéro un actuel de la Régie pour diriger en évitant tout contact avec le banc syndical qui ne cesse de se plaindre de la manière dont la RVA est
entrain d’effectuer progressivement la descente aux enfers. Nos écrits, au lieu de constituer un électrochoc en vue de placer l’autorité de l’entreprise devant ses responsabilités, a plutôt provoquer un effet contraire. Nous en voulons pour preuve…Le fait que les animateurs de la RVA soient entrain de confondre la politique et le syndicalisme, un domaine où il ne faut pas recourir aux pétitions pour faire tomber un délégué syndical, mais compter sur le désaveu de sa seule base qui l’a élu et placé à la place où il se trouve. Encore que le désaveu en soi n’est pas collectif mais individuel par rapport à chaque délégué syndical et ne concerne pas formellement la délégation syndicale, nous confie un spécialiste. En sus, ajoutait-il, le désavoue ne devient effectif qu’après approbation du syndicat concerné et l’avis favorable de l’Inspection du travail pour procéder au remplacement du délégué syndical désavoué par son suppléant. Il n’ya mieux que l’Art 257 du Code du travail, arts 30 et33 de l’arrêté 048 et l’article9 du Règlement intérieur de la délégation syndicale de la RVA pour en donner la quintessence. Par delà toutes les manipulations politiciennes constatées dans le chef de ceux qui ont les rênes du pouvoir à la RVA, le banc syndical, lui, ne demande que la restauration du dialogue social rompu pour des raisons inavouées et le respect mutuel entre les partenaire. Ce qui est un gage du règlement pacifique des problèmes de leadership qui se posent à la RVA, rajoute un observateur. En clair, l’intersyndical voudrait avoir des explications claires et nettes sur la politique, les stratégies et les moyens conçus par l’employeur pour garantir la paie de l’intégralité des salaires à travers toutes les entités, l’apurement des arriérés y relatifs et tous autres corollaires qui en découlent au lieu de manipuler une petite poignée d’agents contre les revendications nobles des représentants du personnel un peu comme si eux soutenaient la pérennisation des arriérés des salaires. Dans la même lignée, le banc syndical voudrait avoir des réponses précises sur le projet de scission de la RVA ainsi que la privatisation de la sûreté aéroportuaire, police de sûreté, au bénéfice de la firme allemande Westminster avec laquelle les discussions sont très avancées avec le DG actuel, tout autant que la raison qui justifie l’achat de 100 scanners de marque Smith avec l’argent du Trésor en lieu et place de la marque Rapiéçant, pourtant fiable et actuellement utilisée dans l’entreprise et plusieurs autres institutions de la République et dont les agents sont formés pour parer contre toute éventualité. L’Intersyndicale et signe : le DG doit être à son bureau, à la Direction générale au lieu de flâner chaque jour au 23ème niveau de l’hôtel du Fleuve Congo où il passerait son temps à boire son champagne et manger son caviar prétextant que c’est celui qui a signé son ordonnance de nomination qui l’a autorisé à avoir un bureau ailleurs parce que celui se trouvant dans les installations de la RVA serait empoisonné. Par qui ? Difficile à dire. Alors qu’il y a plus urgent à faire en apportant des solutions idoines aux problèmes sociaux et professionnels qui minent la RVA au quotidien. Et quand il arrive au DG ai de prendre rarement part aux conseils d’administration, il est flanqué chaque fois de q uatre directeurs, les quels ne sont pas membres du Conseil d’administration mais y prennent part par la volonté du DG ai. Ceci cacherait mal l’envie de ce dernier à faire couvrir ses insuffisances par lesdits directeurs, estiment des observateurs. Quoi de plus normal que l’Intersyndical lui demande de l’approcher aux fins de discuter sur les modalités de liquidation des 22 millions de Dollars américains dont il a parlé aux agents comme un financement bancaire pour apurer les arriérés des salaires et autres décomptes finals. Sur un autre registre, l’Intersyndicale se réjouit que l’Inspection générale du travail se soit saisi du dossier RVA pour un règlement définitif et durable du conflit social qui y a élu domicile depuis un certain temps en ne se fondant que sur la loi et les conventions internationales ratifiées par notre pays en matière du travail et le droit. En colère contre certaines banques, le DG envisagerait la délocalisation des salaires des agents…De sources bien renseignées, il nous revient d’apprendre que certaines Banques commerciales travaillent avec le réseau mafieux de Bilingue et Sabiti ainsi que certains divisionnaires comme Rubemb de la Rémunération et Camille du service Informatique pour ralentir la paie des agents et réduire les salaires des agents avec des prélèvements inexplicables. Les ex-Syndicalistes chassés par les agents veulent utiliser cette situation pour corrompre les agents. Heureusement que cette démarche a déjà échoué. Car, il est possible que des banques plus responsables prennent désormais en charge les salaires des agents RVA. Nous y reviendrons avec forces détails sur le dossier de la sûreté aéroportuaire avec la firme allemande Westminster.

L’Inspection générale du Travail stoppe net les ardeurs du tout puissant Pambu Pambu

Devant cette persistante impasse , l’Inspection Générale du travail saisit par l’Intersyndicale sur la situation chaotique qui sévit dans cette institution vient d’ adresser illico et presto une correspondance au DG ad intérim en lui rappelant qu’il y a un audit en cours et que seule l’Intersyndicale peut représenter les travailleurs de la RVA et non un groupe d’imposteurs appelés abusivement « pétitionnaires » et dont les numéros matricules ne figurent même pas sur la liste que leurs doyens du bureau d’âge, encore une bêtise signée Pambu Pambu, brandissent partout.

Correspondance de l’Inspection Générale du Travail

Où sont passés les 22 millions promis aux travailleurs avec pompe?

Dès sa prise du pouvoir, après l’incarcération du Directeur général Abdallah Bilenge à la prison Makala, Pambu Pambu avait promis aux travailleurs de liquider leurs arriérés de 4 mois pour les uns et plus pour les autres. Cependant, que ne fut pas la surprise de tous les travailleurs de voir ce dernier accorder 70% de cette somme à la RAWBANK d’abord et 60% à TMB, en ne réservant rien aux salariés. C’est ce qui vient de provoquer la colère de la très redoutable Association des Contrôleurs de la Circulation Aérienne du Congo, ACCA/CONGO, qui vient de demander à ce dernier de justifier cette somme si jamais elle existe ou alors tout pousserait à croire que Pambu Pambu a détourné cet argent. Il faut souligner que si jamais l’ACCA/CONGO allait en grève, toutes les activités seront paralysées: aucun avion ne pourra décoller ou atterrir sur le sol congolais. En plus, aller crier tout haut que c’est l’ancien DG de la RVA en prison et son équipe qui bloqueraient les démarches pour l’obtention des fonds est une fuite de responsabilité et gros mensonge. Comment peut-il charger une personne écrouée à la prison et sans une manœuvre dont lui Pambu Pambu a même suspendu certains collaborateurs sans raison valable.

Correspondance ACCA/CONGO

Du bureau VIP au centre ville, parlons en!

Willy Pambu Pambu, DG de la RVA

Le Directeur Général ad intérim de la RVA, Pambu Pambu, s’est tapé le luxe de prendre un bureau au centre ville loin de celui qu’occupait tous ses prédécesseurs à N’dolo dans la commune de Barumbu. Son seul alibi est que ce bureau serait empoisonné par ses détracteurs que l’on ne sait d’ailleurs pas identifier surtout qu’il venait fraîchement d’arriver. Pambu Pambu soutient mordicus que c’est le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi qui l’a conseillé de se délocaliser pour échapper au démon de l’empoisonnement qui hante la RVA. Malheureusement, ceux qui ont essayé de le voir même en ville ne l’ont jamais retrouvé. Ce gentleman de l’ère Fatshi dont les collaborateurs roulent en gros cylindrés ne se prive aucun instant le luxe de se la couler douce au 22è niveau du majestueux Fleuve Congo Hôtel avec des jolies dames de quoi se couper le souffle.

In fine, devant ce tableau si sombre teinté de la médiocrité de cet ancien agent de la Banque centrale du Congo, il y a lieu de craindre le pire si jamais ce feuilleton qui n’a fait que trop duré continue. Dans les semaines qui suivent, nul ne sera surpris qu’il y ai même mort d’hommes surtout que ces miliciens de Pambu Pambu ne jurent que par leur initiateur. Du côté des travailleurs, la patience a dépassé les bornes:

 » Yango mopaya moko boye aya ko monela biso mpo aza mutu ya parti de Tshisekedi?, traduisez, Comment un étranger peut venir nous maltraiter tout simplement parce qu’il est du parti du Chef de l’Etat? Il est plus que temps que le Chef de l’Etat se penche rapidement et effectivement sur ce dossier car les travailleurs qui ont souffert sous Bilenge et qui espéraient un lendemain meilleur risque de se rétracter contre le pouvoir actuel. Qu’à cela ne tienne, on ose croire que le slogan  » Le peuple d’abor », n’est pas une veine déclaration qui serait très loin des réalités que vit le souverain primaire. En plus, il faut que le Chef de l’Etat nomme un fils maison comme Directeur Général dans cette société victime des parasites. Dossier à suivre.

Le Journal/Sphynxrdc.com

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