La politisation de l’insécurité en RDC et particulièrement le cas de la ville de Kisangani

En analysant la dynamique politique de l’insécurité en RDC et particulièrement dans la ville de Kisangani sur ces deux dernières décennies, il faut partir d’un constat central : l’État est incapable et/ ou ne peut satisfaire à toutes les obligations dont il s’est chargé et qu’il continue de revendiquer en tant que garant et détenteur de la force contraignante pour la quiétude des citoyens.

Ailleurs, les politiques de sécurité de caractérisent par des évolutions antinomiques .

Et les débats à leurs assemblées parlementaires traduisent l’intérêt central que représente la maîtrise des symboles de la monopolisation du pouvoir de punir pour les élus contrairement en RDC et particulièrement dans la ville de Kisangani.

Si l’on observe la manière dont s’organise la gestion pratique de l’insécurité dans la ville de Kisangani, il faut savoir que certains responsables des services de sécurité et des petits magistrats profondément ancrés dans la corruption sont complices et entretiennent l’insécurité car ils protègent puis communiquent avec les chefs de gangs bien connus qui les informent avant, pendant et après leur folie criminelle contre les pauvres citoyens.

Le conflit de terre à Kisangani prend de l’ampleur c’est parce qu’il y a certains responsables sécuritaires et judiciaires qui tirent profit et c’est eux qui soutiennent les chefs de voyous et gangs qui opèrent avant de se partager les butins.

La Gouverneure Madeleine Nikomba ne maîtrise et contrôle rien car dépassée par les évènements.

Elle n’a pas assez de courage et détermination pour affronter tous ces responsables sécuritaires et judiciaires impliqués dans l’insécurité à Kisangani.

Il faut organiser une hybridation entre les services de sécurité et la population dans le but affiché de mieux garantir la sécurité sur l’ensemble du territoire national et particulièrement à Kisangani.

Faut-il attendre qu’il y ait combien de drame dans la ville de Kisangani pour que l’autorité de l’État soit rétablie dans la ville de Kisangani et ses environs ?

Le gouvernement national et particulièrement celui de la Tshopo doit traiter en urgence la question sécuritaire .

Les derniers faits de l’insécurité dans la commune de Lubunga et vers la route Opala soulignent l’échec du pouvoir central et particulièrement provincial.

C’est aussi la preuve que ni le président de la République ni la Gouverneure de la Tshopo n’a jamais élaboré de politique pour contrer le développement de la délinquance et ils sont dans la logique d’occulter une réalité qui efface le vécu des citoyens .

Le gouvernement central comme celui de la Tshopo doit produire à la population des chiffres de sommes consacrées à la prévention de la délinquance et les bilans des résultats obtenus depuis qu’ils dirigent le pays et la province de la Tshopo.

Mais aussi l’évaluation des conditions dans lesquelles il serait possible à la ville, à chaque commune en RDC et particulièrement la province de la Tshopo d’assurer l’accompagnement de familles victimes de l’insécurité.

Enfin, le gouvernement central et de la Tshopo doivent remettre la sécurité de nos concitoyens sur la liste des priorités et surtout de créer l’unité urbaine de quartier qui aura le rôle d’auxiliaire de la police.

Prochainement, il sera donné en détails les missions de l’unité urbaine de quartier. C’est comme le(la) délégué (e) de classe ou de la fac.

GM

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