Depuis l’aube du jeudi 29 novembre 2024, la localité stratégique de Minembwe, située dans l’Est de la République Démocratique du Congo, est le théâtre d’intenses affrontements. Les assaillants, soutenus par des éléments présumés du RDF (Rwanda Defense Force) venus en renfort aux groupes armés dirigés par le chef rebelle Makanika et ses alliés, ont lancé une offensive déterminée pour s’emparer de la zone.
Selon des sources locales, les combats auraient débuté aux alentours de 5 heures du matin. Les forces gouvernementales, déjà sur place, tentent de résister face à cette attaque coordonnée. Minembwe, en proie à des tensions depuis plusieurs années, demeure un point névralgique de cette région marquée par des rivalités ethniques et des enjeux géopolitiques complexes.
Une escalade dans la violence
Cet assaut survient au lendemain de l’attaque de Kalingi, une localité voisine, où les forces gouvernementales ont réussi à repousser les assaillants après plusieurs heures de combat. Cette victoire tactique n’a toutefois pas freiné l’élan des agresseurs, qui semblent redoubler d’efforts pour étendre leur contrôle dans cette partie du territoire.
En attente d’un bilan
Pour l’heure, les détails sur les pertes humaines et les éventuels déplacements des populations restent flous. Les habitants de Minembwe, déjà durement éprouvés par des années de conflit, se retrouvent une nouvelle fois pris au piège d’une violence qui ne faiblit pas.
Des informations supplémentaires sont attendues dans les heures qui viennent, tandis que les appels à l’intervention de la communauté internationale se multiplient pour prévenir une nouvelle catastrophe humanitaire dans cette région instable.
Un conflit qui interroge
Ces attaques relancent les débats sur l’implication présumée d’acteurs étrangers dans les conflits à l’Est de la RDC. La présence de forces extérieures, comme celle du RDF, souvent dénoncée mais difficile à prouver, continue de compliquer les efforts pour instaurer une paix durable dans cette région.
Alors que les forces gouvernementales poursuivent leur lutte pour préserver l’intégrité territoriale, la population de Minembwe et des environs demeure suspendue entre l’espoir et l’incertitude.
Glad NGANGA
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