Alors que la RDC est plongée dans une crise sécuritaire sans précédent à l’Est, Martin Fayulu, l’une des figures de proue de l’opposition, lance un appel à la cohésion nationale, prônant un dialogue politique inclusif pour trouver une solution durable à la violence.
Cet appel, loin d’être une simple manœuvre politique, est un cri d’alarme face à la situation catastrophique dans l’Est du pays où des groupes armés, congolais et étrangers, terrorisent la population. Fayulu plaide pour une union sacrée, un rassemblement de tous les Congolais, afin de faire front commun contre l’agression rwandaise et ougandaise.
Malgré les suspicions et les critiques acerbes adressées au président de l’ECIDE, l’appel à la cohésion nationale reste une proposition qui mérite d’être prise au sérieux.
Son appel à la réflexion collective et à la nécessité d’un dialogue politique inclusif pour pacifier l’Est, ainsi que ses propositions de réformes institutionnelles et électorales, pourraient constituer une base solide pour un débat national crucial.
Le rejet systématique de l’initiative de Fayulu sous prétexte d’une supposée manoeuvre politique est non seulement injuste, mais aussi dangereux pour l’avenir du pays. La crise sécuritaire à l’Est est un problème national qui nécessite une approche globale et une participation de tous les acteurs politiques et sociaux, quelle que soit leur appartenance.
Alors que les initiatives gouvernementales pour résoudre la crise (état de siège, recrutement de sociétés de sécurité étrangères, participation au Processus de Nairobi et de Luanda) n’ont pas apporté de résultats concrets, la proposition de Fayulu, bien que controversée, pourrait constituer une nouvelle voie à explorer.
L’heure n’est plus aux divisions et aux suspicions, mais à la recherche d’un consensus national pour mettre fin à la violence et reconstruire un Congo uni et pacifique. La cohésion nationale reste un objectif crucial pour la RDC, et l’initiative de Fayulu, malgré les critiques, mérite d’être débattue et explorée pour le bien de tous les Congolais.
Glad NGANGA
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