« La cartographie des centres d’inscription et celle des bureaux de vote sont deux outils indispensables à ne pas confondre », précise le Directeur des opérations de la CENI, Joseph Senda Lusamba

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est sur le point de valider la cartographie des centres d’inscription pour l’enrôlement des électeurs après avoir déployé 9000 préposés à travers le pays. Quels sont les contours de ces différentes activités qui ouvrent la voie aux scrutins proprement dits prévus en 2023 ? De plus amples détails sont donnés ici par le directeur des opérations de la CENI, Joseph Senda Lusamba.

« Nous venons d’actualiser la cartographie par la collecte des données et nous sommes présentement en train de consolider ces données reçues du terrain en vue de produire la cartographie des centres d’inscription, les lieux qui doivent recevoir les électeurs pour se faire enrôler afin d’obtenir leurs cartes d’électeurs. Après cela va nous permettre d’ouvrir les bureaux de réception et de traitement des candidatures (pour les candidats), ensuite procéder aux repérages pour avoir les éléments d’identification de chaque bureau de vote et enfin constituer notre répertoire. Nous sommes donc partis de 17 783 centres d’inscription pour la précédente révision du fichier électoral que nous avions commencée au mois de juillet 2016 par le Nord-Ubangi que nous avions terminée en janvier 2018 par Tshikapa (Kasaï). Nous nous préparons à installer au maximum 22 500 centres d’inscription pour la révision du fichier électoral qui va se passer entre décembre 2022 et mars 2023. Lorsque nous aurons reçu les électeurs dans nos centres d’inscription, c’est en ce moment que nous serons en mesure, (après nettoyage du fichier électoral, on aura élaguer les enregistrements multiples, les fausses informations), d’avoir la répartition des sièges qui intéressent les acteurs politiques. Puis on aura les bureaux de vote, ensuite les éléments d’identification de chacun d’eux », a relevé Joseph Senda Lusamba.

Avant de renchérir : « Aux élections passées, nous en avions à peu près 74 919, tandis que pour l’année prochaine nous attendons plus ou moins 103 000. Et nous allons soumettre cette répartition au Parlement pour adoption. A partir de cet instant, puisque je connais les centres d’inscription, je deploierai mon vers ces lieux pour aller déterminer exactement les locaux qui devront être affectés aux scrutins. C’est en ce moment que nous serons en train de constituer la cartographie des bureaux de vote que nous aurions après la révision du fichier électoral. La loi impose à la Ceni, au moment opportun, de meubler la cartographie des bureaux de vote pour permettre aux acteurs politiques et aux électeurs de savoir où ils vont aller voter. En définitive, la cartographie des centres d’inscription et celle des bureaux de vote sont deux outils de travail importants à ne pas confondre. Les bureaux de vote ne peuvent ouvrir qu’au mois de décembre 2023, tandis que les centres d’inscription fonctionneront de décembre 2022 à mars 2023 ».

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