Kinshasa: L’IGF va-t-elle fouiner dans le bureau du quartier Golf à Gombe

Bureau du quartie golf peint en bleue

Situé en plein centre ville de Kinshasa à côté du boulevard du 30 juin sur l’avenue Bandundu, collé au mur de la société nationale d’assurance, Sonas, en face de la direction provinciale de la Régie des eaux, Régideso, voisin de la Rawbank et de l’ambassade des Etats-Unis, le bureau du quartier Golf reste méconnu du grand public au vu de son aspect très dégradant et vétuste. Construit en tôles, le petit bureau du quartier Golf est submergé par des grands immeubles qui ne cessent de sortir de terre à Kinshasa. En cette période de soleil de plomb, ses occupants dont le chef du quartier,  » Papa Mukuna », se refugient chez leur voisin de la Sonas.

Voisin de la Sonas

L’arbre qui cache la forêt

Le quartier Golf où siègent la plupart des grandes institutions de l’Etat souffre d’une négligence notoire et manque de tout alors qu’il regorge toute une grande partie de l’histoire de la commune de la Gombe. Son chef du quartier, communément appelé « papa Mukuna », un septuagénaire, reste inconsolable quant à l’indifférence notoire de tous les gouverneurs de la ville de Kinshasa qu’il a vu défiler et qui n’ont pas pu doter ce quartier d’un bureau administratif alors qu’il fait entrer beaucoup d’argent dans le trésor public. Pour, lui, ce quartier appelé jadis « Kalina » mérite un immeuble ultra-moderne reflétant l’image de la capitale Kinshasa, en général, et de la Gombe en particulier.

Avenue Bandundu

On apprend que plusieurs partenaires opérant en ville ont tenté de donner leur appui pour la construction d’un nouveau bâtiment, mais ces financements se sont souvent arrêtés dans les poches de certaines autorités municipales. Le chef du quartier lui même a essayé d’initier quelques projets qui ont été stoppé net par ses supérieurs. On parle même d’un financement du chef de l’Etat qui a pris un autre chemin, information à vérifier.

Confondu avec deux autres kiosques

Ce spectacle désolant en plein 21è siècle devrait interpeller les autorités, non seulement municipales, provinciales mais aussi nationales quant à ce qui paraît comme un détournement des fonds destinés à doter l’administration municipale des conditions viables. Laisser des personnes travailler dans ces conditions relève d’une mauvaise volonté notoire non loin de la traite humaine à ciel ouvert. Il faut noter que c’est grâce à la vigilance du chef du quartier, Papa Mukuna, que certaines familles congolaises ont pu garder leurs parcelles attribuées abusivement aux expatriés. Ce chef du quartier connaît si bien son entité qu’il a plusieurs fois été consulté par les quarqiets et tribunaux pour des litiges fonciers dans ce quartier huppé de la capitale dont le bureau administratif ressemble à tout sauf à ce qui lui vaut.

Sam Nzita

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