Kinshasa: Les personnes vivant avec handicap vandalisent une pharmacie sur l’avenue des Huilleries

La scène vécue ce week-end sur l’avenue des Huilleries du côrté de la commune de Kinshasa où une pharmacie vient d’ouvrir ses portes à surpris tous les passants. Une situation inconcevable.

Pharmacien Mike Endungu

Un groupe des personnes vivants avec handicap dont des sourds et des handicapés physiques s’est présenté très tôt le matin à l’entrée de la pharmacie La Grâce B.A.S exiger un payement des leurs droits dont 50 $ Usd les femmes sourdes et 100 $ Usd pour les hommes chauves. Devant le refus des responsables d’honorer leurs revendications, ces derniers ont fait appel à un autre groupe qui sévissaient de l’autre côté de la commune de Lingwala, afin de pénétrer de force dans la luxueuse pharmacie.

Les PVH en colère

Ni était l’intervention des passants produits pharmaceutiques et le peu d’argents trouvés ce matin seraient partis.

De quel droit s’agit-t-il?

L’un des responsables de la dite pharmacie trouvé sur place et essoufflé, l’assistant pharmacien Mike Edungu s’est confié à Sphynxrdc.com en soulignant que c’est chaque jour que ces groupes de garnement avec des documents venant on ne sait d’où pour revendiquer le paiement. Il a souligné aussi que plusieurs taxes sont payés à l’état et au ministère des personnes vivants avec handicap:

: » Où va tout cet argent », s’est-t-il posé la question.

Document brandi par les PVH

Kinshasa, une ville envahie par les PVH

Une sourd-muette refusant de quitter la pharmacie sans argent

Les personnes vivant avec handicap se retrouvent dans toutes les artères de la capitale Kinshasa.

Leur lieu de concentration reste le centre ville et plus particulièrement sur le boulevard du 30 juin. Aucune réglementation sérieuse ne régit cette catégorie d’individus alors qu’il y a tout un vice- ministère dirigé par une personne vivant avec handicap dont les résultats attendus se sont révélés en deçà de la moyenne.

Un groupe de PVH en tiraillements devant ex. Sabena

Quelques organisations non gouvernementales aussi essaient de se faire entendre mais se limitent plus a des revendications qui sentent du lucre. Aucune mesure d’encadrement de toutes ces personnes qui innondent la ville et qui menacent souvent la quiétude des paisibles citoyens. On les retrouve désormais partout et surtout lors des grandes manifestations, dans les églises réputées riches comme les paroisses catholiques St Anne où ils ont même une association qui leur vient en aide avec des bicyclettes dénommé « Kinshasa Telema o ngenge » dirigé par un prêtre, ND de Fatima où un groupe d’hommes très bien organisé ne laisse aucune une autre personne vivant avec handicap non autrement identifiée s’aventurer à mendier sur ce terrain aussi providentiel.

Le président de ce groupe est très célèbre dans ce coin de la Gombe vers Ifasic, la gente féminine en rafollarait car il est  » maboko pete  » et « musenzi n’a dollars » , pour dire très généreux et pleins de billets verts; la paroisse Sacré coeur en est une. On les retrouve aussi dans les supermarchés, les magasins des expatriés, les institutions de l’état, etc.

L’un des meneurs du groupe devant la pharmacie

Les causes

Il faut noter que la générosité de quelques expatriés comme le très célèbre Abed Ashour de Sokin a beaucoup contribué à l’expension de ce phénomène. Cette volonté de servir les plus démunis renvoie à une préoccupation. Si ces expatriés, avec leurs traditions réputées généreuses savent, facilement ,venir en aide à cette catégorie des personnes, n’y a-t-il pas moyen de capitaliser tous ces dons pour le bien d’un plus grand nombre et trouver aussi comment construire des nouveaux foyers où les loger car la majorité se retrouve dans la rue avec femme et enfants tout en s’exposant aux intempéries et de fois présentant des spectacles de fois sexy aux passants.

Et alors?

Ceci dit, il y a un travail sérieux à faire dans ce domaine qui prend de plus en plus de l’ampleur et qui ne fait pas la fierté des congolais.

Ces spectacles que présentent ces frères et soeurs vivant avec handicap ressemble à tout sauf à un abandon criant par l’état congolais qui a démissionné dans sa mission de prendre en charge les plus nécessités. Il y a lieu de se tourner vers le Fonds national de solidarité initié par le Chef de l’état qui peut s’occuper ,pourquoi pas, de cette situation et faire appel aux partenaires nationaux comme internationaux qui pourront venir en aide à cette catégorie des personnes.

Mais qui a dit que quand on est une personne vivant avec handicap il faut user de ses muscles pour revendiquer quoi que ce soit?

Jacques Kalokola

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