Kinshasa : les personnels de santé et administratif manacent de fermer les morgues.

Manifestants devant l’immeuble intelligent

Les professionnels de santé et administratif ont revendiqué leurs droits le lundi 23 août devant l’hôtel du gouvernement à Kinshasa afin d’exiger la signature du ministre du Budget concernant le budget 2022. Cette catégorie du corps médical fustige l’écart de salaire avec les médecins.

L’administrateur général Christian Bolamba, l’un des membres du syndicat des professionnels de santé licenciés et masters ,renseigne que le ministre en charge du budget a refusé de signer le document résultant des séances de travail entre le ministre de la santé, les syndicats et d’autres ministères.

« Nous sommes les professionnels de santé et administratif nous avons commencé notre grève ça fait un bout de temps on a eu des séances de travail avec le ministre de tutelle ,les syndicats et les autres ministères. Nous sommes tombés d’accord. Malheureusement au niveau de la signature du document, le ministre de la santé a signé mais celui du budget a refusé. La raison de notre présence ici est qu’il puisse signer. C’est ne pas pour cette année, c’est en rapport avec le budget 2022. On s’est mis d’accord pour la signature, il a refusé  » ,a-t-il fait savoir.

Des manifestants en colère

Il indique qu’ils organiseront des manifestations des grandes envergures si la solution n’est pas trouvée.

« Aujourd’hui si ça ne tient pas, nous allons passer a la vitesse supérieure. C’est juste un échantillon qui est venu aujourd’hui, s’il n’y a pas de compromis, en tout cas, nous préconisons des activités, des manifestations des grandes envergures que celui-ci »,a fait savoir Christian Bolamba.

La même source ajoute qu’il revendique pour exiger a ce qu’ils soient traités de la même manière que les médecins.

« Nous tous nous sommes des licenciés, d’ailleurs moi je suis plus qu’un médecin car j’ai un diplôme en Master en santé publique. Mais on ne comprend pas comment il y a deux poids, deux mesures. nous tous nous évoluons dans un même ministère, nous tous nous rendons des loyaux services a l’État. Au niveau de la rémunération, c’est vraiment la ségrégation« , on ne comprend rien a-t-il poursuivi

Signalons que, ces agents sont déçus de constater que leurs préoccupations et autres conditions professionnelles demeurent précaires . Ils décident de ne pas reprendre le travail si une solution n’est pas trouvée. Ils se disent prêts à fermer toutes les morgues sur toute l’étendue de la République.

Aaron Kikadi

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