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Kinshasa: Les cambistes victimes de  » Main libre », une autre forme d’arnaque

Les changeurs des monnaies, communément appelés cambistes, se plaignent d’une nouvelle forme d’arnaque opérée, généralement, par les femmes à l’air très responsables. En effet, ces dernières opèrent en nombre de deux ou trois. Une fois que l’une d’elle se pointe devant un guichet de change, elle demande, par exemple, si elle peut avoir l’équivalent de 100$ en francs congolais. Une fois qu’elle est servie, elle transmet, discrètement, un bloc de 25.000 FC à l’une de deux autres qui se retrouvent avec elle de l’autre côté du guichet qui disparaît aussi tôt l’argent en main.

Après le départ de sa coéquipière, la femme qui opère fera voir au cambiste qu’il manque un bloc de 25.000Fc. Une fois que le pauvre cambiste essaie de justifier que tout a été déjà versé, c’est en ce moment que la coéquipière entre en jeu en soutenant q’elle est témoin occulaire et que l’autre n’a reçu que quatre blocs de 25.000 FC. L’actrice principale, une femme bien charnue peut même se déshabiller devant les autres clients, question de tromper la vigilance.

Un autre modus openrandi de ces arnaqueurs est tel qu’ils peuvent se présenter avec 100 $ qu’ils donnent au cambiste pour le changer en FC. Une fois que le cambiste prend l’argent et le place dans sa caisse pour chercher la monnaie locale, c’est en ce moment que l’arnaqueur demande le taux de change. Une fois qu’on lui annonce le taux, il demande que l’on lui rembourse son billet de 100$ comme le taux ne lui convient pas. Une fois que le cambiste lui rembourse ce billet, l’arnaqueur lui brandit un faux billet de 100$ qu’il gardait en main et exige le vrai billet qu’il avait remis au cambiste. En cas de refus, ce dernier est prêt à créer un scandale sur le lieu et menacer d’alerter la police pour escroquerie. Plusieurs cambistes, ayant été victimes de cette arnaque n’ont pas hésité à en faire part à votre rédaction tout en soulignant qu’il y a plusieurs manières d’operer dans cette pratique qui fait plusieurs victimes surtout parmi les néophytes dans le monde de change. Certains ont pardu plus de 1.000.0000 FC en une journée alors qu’en principe, les bénéfices ne sont pas aussi signifiants. Dans la même pratique, l’on compte aussi les  » frappeurs » qui opèrent au plus haut niveau dans les banques , entreprises et magasins.

Sam Nzita

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