Alors que la scène artistique kinois se meurt faute de lieux de spectacle accessibles, le Théâtre de Verdure du Campus Universitaire de Kinshasa, un espace emblématique de la culture, sombre dans l’oubli.
La situation est d’autant plus préoccupante que les autres salles de spectacles de la capitale sont souvent occupées par des événements politiques ou autres, laissant les artistes sans possibilité de se produire.
Des artistes privés de scène, une population privée de spectacle
Des artistes talentueux, qu’ils soient musiciens, comédiens ou danseurs, sont obligés de se produire dans des lieux improvisés ou à l’extérieur de la capitale, engendrant des coûts supplémentaires et une perte de visibilité. La population kinoise, privée de spectacle de qualité, se contente de la télévision et des chaînes étrangères.
Un manque criant d’infrastructures et de soutien
Le Théâtre de Verdure du Campus Universitaire, autrefois un lieu de rencontre et de partage pour les artistes et le public, est aujourd’hui à l’abandon. Des salles comme celles du Palais du Peuple, de Nsele, et même du Théâtre de Verdure de Mont Ngaliema, sont souvent réservées à d’autres événements. La situation met en lumière le manque criant d’infrastructures dédiées à l’art scénique à Kinshasa et le manque de soutien de la part des autorités.
Un appel urgent à l’action
Cette situation interpelle les autorités, qui doivent prendre des mesures pour remédier à ce problème. La réhabilitation du Théâtre de Verdure du Campus Universitaire et la mise en place d’une politique de soutien aux artistes sont des priorités urgentes.
« Il y a une multitude de groupes théâtrales et d’orchestres dont les talents pourrissent à la maison, d’autres disparaissent en l’air. Dommage pour nos artistes », s’exclame un artiste kinois.
L’absence d’infrastructures et de soutien met en péril la scène artistique kinois, un atout majeur pour la capitale et pour le pays. Il est temps que les autorités prennent conscience de l’urgence de la situation et agissent pour redonner vie à la culture et au spectacle à Kinshasa.
Deb’s Bukaka
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