Le grand espace qui abritait les pavillons s’est transformé en latrine, dégageant ainsi une odeur nauséabonde insupportable. Vendeurs et acheteurs évoluent dans une promiscuité qui ne respecte pas les mesures barrières édictées par les autorités. Les vendeurs disent être abandonnés à leur triste sort.
Les travaux de reconstruction de ce grand espace de négoce ne sont toujours lancés, près de dix mois après la destruction des anciens pavillons. Cet espace détruit et fermé le 20 janvier de cette année, s’est transformé en une décharge des immondices, et sert aussi de latrine publique.
« Il n’y a rien qui est fait comme de bonnes œuvres qui puissent se passer ici au Marché central, il n’y en a pas. C’est l’échec total. Nous sommes abandonnés, aucune solution n’est trouvée. Nous nous débrouillons sur des rues, question d’avoir un petit rien », témoigne un des leurs.
Le président du syndicat des vendeurs du grand marché, Chico Balongwa, a quant à lui, demandé le remboursement des biens des commerçants détruits dans les entrepôts lors de la démolition des pavillons par les autorités de la ville : « A l’autorité du pays, je demande d’abord le remboursement des biens des commerçants déjà détruits au niveau du marché central.
Que cela se fasse vite parce que tout dans ce pays vit toujours dans de petits commerces. Je demande au Président (de la République) de donner au gouverneur de la ville, afin de récompenser tout le monde ».
Les travaux de construction ont été confiés à l’entreprise SODEMA, avec un financement de FBN BANK RDC.
Raymond Befonda