Incroyable mais vrai, l’ambassadrice du Royaume-Uni en République démocratique du Congo, Emily Maltman, a perdu, mystérieusement, ses bagages, ce dimanche 19 Septembre alors qu’elle venait de les voir roulant au tapis, puis, rien. La diplomate britannique, désespérée, vient de lancer un avis de recherche
Cette triste situation qui fait la honte de toute une nation vient réveiller l’épineuse question de la sécurité des personnes et de leurs biens surtout quand on sait ce qu’est devenu cet aéroport de renom international: un vrai carrefour des voleurs et autres renégats non autrement identifiées.
Il est plus que temps, avec l’actuel Directeur général, Shungu, que l’on mette de l’ordre dans ce coin qui ressemble,désormais, à un grand marché des négociants où tous les coups sont permis.
Il faut reconnaitre que cet aéroport avait connu une accalmie à l’époque du commandant qui avait supervisé les travaux du tour de contrôle et qui avait été, abusivement, suspendu. Ce commandant très entreprenant et expérimenté avait subi cette injustice, pour avoir, tout simplement, déclaré sur radio Okapi qu’il y avait, effectivement, eu le crash d’un avion militaire non loin de l’aéroport de N’djili le 30 Septembre 2017.
Cette déclaration n’avait pas plu au pouvoir en place, surtout pas au tout puissant homme fort de Kabila qui s’occupait de toute la flotte militaire, DESCRIVER.
Ainsi, l’ancien Directeur général de la Rva, Bilenge Abdallah, aujourd’hui cloué à l’aéroport de N’djili pour détournement des milliers de dollars, avait, illico, suspendu l’ancien commandant pour avoir fait cette déclaration.
Cet ancien du préstigieux institut d’aviation de Toulouse en France, sera gardé au frais jusqu’à sa retraite au mois d’Août dernier. Voici une livraison d’okapi.net qui revient sur les circonstances du crash de ce 30 Septembre 2017.
Crash d’avion à Kinshasa : 11 morts (Commandant aéroport)
Un Antonov-12 s’est écrasé samedi 30 septembre vers 7 heures du matin, quelques minutes après son décollage de l’aéroport de N’djili à Kinshasa. D’après le commandant de cet aéroport, Georges Tabora, le bilan fait état de onze morts, dont six expatriés et cinq Congolais. Il rapporte que l’appareil, qui se rendait à Bukavu, aurait connu un problème technique après son décollage et a perdu le contact avec la tour de contrôle.
Le drame s’est précisément produit dans le parc animalier de la N’sele, dans un lieu marécageux, non loin du fleuve Congo.
Des sources militaires renseignent que l’Antonov 12, transportait des munitions, bombes et d’autres effets militaires, en partance vers Bukavu.
Quelques habitants, voisins du parc animalier, racontent comment l’avion s’est écrasé.
«Quand le pilote a senti le danger, il a basculé l’avion vers le bas. Avec la charge à l’intérieur, l’avion a piqué vers le sol. Il est entré dans le sol marécageux. C’est le feu qui a provoqué la détonation des bombes que nous avons entendues», a relaté un témoin.
Plusieurs officiers supérieurs de l’armée ont fait mouvement vers le lieu d’accident.
Un ordre a été donné pour interdire tout accès dans le périmètre où l’avion a échoué.
Selon un général de l’armée, les bombes et munitions à abord de l’avion continuaient à exploser.
Difficile aussi pour les véhicules anti-incendie d’accéder au lieu de crash à cause de marécages.
Les habitants du parc confirment avoir vu quelques morceaux de corps des victimes que les membres de la Croix rouge ont dû ramasser.
In fine, il y a urgence dans ce secteur où tout semble tourner au drame surtout quand l’on sait que la Rva traverse des moments très difficiles dues à la trésorerie suivies de plusieurs autres défis dont la paie des travailleurs. Il faut souligner ,à cet effet, que les derniers retraités du mois d’Août n’ont pas touché un rond après 65 ans des loyaux services rendus à l’état congolais. Comme si un mauvais sort poursuivait la même entreprise, une partie de son bâtiment administratif avait pris du feu,il y a quelques jours, en pleine journée à N’dolo.
Il y a urgence!
Don Petit N’Kiar
