Kinshasa : En 10 ans, 57% des enfants sont enregistrés à l’état civil

Les enfants et leur maman

La Division urbaine du Ministère de l’Intérieur, en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), a animé une conférence de presse le mercredi 28 juillet au cours de laquelle l’augmentation de taux d’enregistrement des enfants à l’état civil a été signalée.

Selon le chef de la Division urbaine du Ministère de l’Intérieur, Noël Luenda, le taux d’enregistrement des enfants à l’état civil a sensiblement augmenté en dix ans. Il est passé de 15% à 72%, soit 57% d’augmentation observée entre 2010 à ce jour.

Ces résultats sont issus d’un travail de longue haleine réalisé par le service de l’état civil des 24 communes de la capitale. Ce travail a connu l’appui matériel et financier de l’Unicef et du Royaume de Belgique.

« L’analyse nous a conduit à dégager trois problèmes majeurs que nous avons rencontrés. Le premier était l’éloignement de nos bureaux par rapport au lieu de résidence des parents. Avant 2010, il n’y avait que 24 bureaux principaux et aujourd’hui, le nombre de ces bureaux est arrivé à 84. Vu la superficie de la ville de Kinshasa, avec 9 000 m2, beaucoup de parents ne parvenaient pas à atteindre les bureaux principaux. C’est pourquoi, on était obligé de créer 60 autres afin d’atteindre 84 bureaux de l’état civil », a-t-il expliqué.

Il a par ailleurs précisé que la Division urbaine du ministère de l’Intérieur a rendu tous les bureaux d’enregistrement des enfants à l’état civil opérationnels, avec des bureaux secondaires, dirigé par un officier rattaché qu’a l’état civil.

 » Un autre problème était la sous-qualification de nos personnels. Un personnel sous-qualifié ne saura pas bien appliquer les normes. Un acte gratuit, il le fait payer, un document qu’il peut livrer dans deux jours, il va le livrer dans un mois », fait savoir Me Noel Luenda.

Il a indiqué la mise en place, par son service, d’un guide. Un document qui a uniformisé les normes.

« La ville de Kinshasa ayant 24 communes, nous devons aussi avoir 24 normes. Alors que, jusque-là, nous en avons qu’une seule norme. Malgré cela, nous avons aussi formé les acteurs dans ce domaine », a édifié le chef de la Division urbaine du Ministère de l’Intérieur.
Gel Boumbe

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