
Les vendeuses des oignons et ciboules à Masimanimba, dans la commune de Kasa-Vubu, ont dénoncé, ce samedi 16 octobre, la politique du gouvernement privilégiant l’importation des oignons sur le marché kinois.
ces vendeuses ont expliqué la raison pour laquelle les produits alimentaires sont vendus à perte au bénéfice des produits alimentaires importés venant de Lufu. Dans cet ordre d’idées, ils plaident pour la fermeture des frontières afin de les aider à liquider les oignons cultivés sur le sol congolais.
» Ici c’est le parking. Nous vendons toutes sortes des denrées alimentaires, y compris des aliments périssables voire du foufou. J’ai commencé à vendre des ciboules et des oignons depuis longtemps. Mes enfants sont devenus des universitaires grâce à ce commerce. Donc, ce commerce m’aide beaucoup. Nous les achetons à Kimpese au Kongo Central. Nous les liquidons si ces produits arrivent à bon état. Nos oignons qui sont cultivés ici en RDC sont bons à la consommation. Mais déplorons la manière dont l’État congolais accorde le privilège aux importateurs des oignons. Alors que nos oignons sont rares sur le marché. Donc, nous vendons à perte « , a expliqué l’une des commerçantes.
Pour ces dernières, des oignons importés sont valorisés au détriment des oignons cultivés en RDC. » Il faut qu’on ferme les frontières, car cela ne nous facilite pas la tâche pour mieux liquider nos produits. Donc, nous sommes vraiment menacés par les produits alimentaires importés. Que l’État congolais mette d’abord en valeur nos propres produits. Sinon, c’est nous qui sommes victimes et nous vendons au rabais « , a plaidé une autre vendeuse.
Pour rappel, les oignons sont fréquemment consommés par les nombreuses familles dans la ville de Kinshasa.
Aaron Kikadi