Kinshasa: Congo futur rafle tous les patrimoines immobiliers de l’église du Christ au Congo( ECC)

Paroisse Baptiste sur Lukusa à Gombe

Le corridor occupé par l’église protestante et, particulièrement, la Communauté Baptiste du fleuve Congo, CBFC, entre les avenues Lukusa, Tshatshi et Roi Baudouin dans la commune de la Gombe devient un grand chantier immobilier depuis quelques années. Quand on y passe, ce sont des bâtiments géants qui y poussent tous les jours.

Relais entre le Grand Mall et la paroisse protestante sur Lukusa à Gombe

Aux dernières nouvelles, c’est la très puissante et incontestable entreprise libanaise Congo futur qui a pu rafler tout ce quartier protestant avec le concours de l’homme de Dieu, le pasteur Azarias Ruberwa. Ce grand chantier qui va jusqu’au bord du fleuve en passant par le siège du Casier judiciaire et le Tripaix Kinshasa avance de manière vertigineuse jusqu’à susciter la curiosité de plus d’un congolais qui se demande pourquoi cette église de renommée, l’une des grandes églises traditionnelles que connaît le Congo a pu, ainsi, vilipender cet espace, en le vendant, si pas, le louant, l’on ne saura pour combien des siècles?

La cour de la paroisse transformé à un gros chantier

Sur place à la paroisse, seule la salle de culte a été gardé intact et l’école a disparu pour laisser la place à un nouveau bâtiment cédé à l’école érigé en un temps record par la firme libanaise comme elle sait si bien le faire pour garantir ses partenaires.

Nouveau bâtiment abritant l’école anglophone

L’autre question que se pose les communs de mortel est de savoir : pourquoi cette église qui regorge autant des compétences n’a pas pensé à construire elle même des bâtiments qu’elle pouvait mettre en valeur surtout que toutes les matières utilisées par ces libanais viennent du fleuve dont le sable, des cailloux transformés en blocs de l’autre côté du boulevard à côté de l’Ifasic, de l’eau du fleuve, etc?

un pont reliant le Premier Mall à la paroisse protestante

Toutes les démarches pour avoir plus d’éclaircissements se sont avérées veines. Entre temps, l’on peut suivre les congolais exploités dans ces chantiers, à majorité, des jeunes gens qui viennent des quartiers pauvres, travailler toute la journée pour 5$, se plaindre:

« ces libanais nous rappellent souvent que ce pays ne nous appartient que de nom et que les congolais n’ont rien « !

Dossier à suivre !

Don Petit N’Kiar

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