Infrastructures: Le caucus des députés nationaux et Sénateurs du Bas-Uélé ont échangé avec Gisaro

Le Ministre des Infrastructures entouré des Députés nationaux et Sénateurs du Bas-Uélé

Le caucus des Députés et Sénateurs du Bas-Uélé ont échangé avec le Ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro, ce jeudi 15 Juillet sur l’état des routes en délabrement très avancées dans cette province démembrée de l’espace grande orientale. En effet, alors qu’elle regorge tous les atouts pour devenir l’un des greniers agricoles de la République démocratique du Congo, le Bas-uélé, une province à vocation agricole est coupée du reste du pays, n’ayant plus des routes la reliant aux grands centres commerciaux comme Kisangani, Bunduki et Mahagi, dont les tronçons routiers sont tous délabrés.

C’est pourquoi, très préoccupés par cet constat amer, les députés nationaux et sénateurs de cette province ne se sont pas empêchés à alerter le patron des Infrastructures, Alexis Gisaro Muvuni.

Ces derniers lui ont fait part des conséquences économiques et sociales du délabrement de ce tronçon routier; les avantages de la reconstruction de la RN4; la RN25 et la RN26.

Le Sénateur Dauly-Nestor Ngdonda qui a conduit cette délégation accompagné de la Questeur du Sénat, l’Honorable Carole Agito ainsi que d’autres élus du Bas-Uélé a rappelé: »

Si on parle de tronçon routier de la province du Bas-Uélé, il faut d’abord insister sur la route qui relie Kisangani et Buta puis Aketi et Bunduki. Mais nous ne pouvons pas nous limiter là bas parce que il y a l’interdépendance. C’est ainsi que le tronçon routier qui va de Mahai-Bunia-Kisangani-Buta et jusqu’à Aketi et Bumba ne devra pas être négligé. C’est tellement important que jamais. Et il ne faut pas oublier la route Isiro-Kisangani. Pour nous la reconstruction de ces routes représentent un avantage énorme. Je ne vais pas aller plus loin, vous savez qu’à l’époque coloniale, c’est le Bas-Uélé qui fut le grenier de l’agriculture chez nous avec l’agriculture. vous savez le coton est produit là bas. Et à Isiro, c’est le café. On est parti implanté l’usine de la Sotexki à Kisangani qui fabrique des tissu, des pagnes, pourquoi, parce qu’il y a le coton qui était produit au Bas-Uélé. Et maintenant, il n’y a plus de routes. Eh bien, les planteurs et les agriculteurs sont découragés et qui ne veulent plus produire du coton. Et l’Usine de la Sotexki est par terre.

Un plaidoyer pour le désenclavement de tout l’espace grande orientale

Un plan de reconstruction en chantier

De son côté, le Ministre d’Etat des Infrastructures, Alexis Gisaro a rassuré ses hôtes qu’un programme intérimaire des ITPR est en cours et qui n’attend que le financement. Il a promis aux élus du Bas-Uélé que leur entité coupée du reste du pays sera pris en compte dans ce programme et parmi les axes prioritaires inclus dans la réhabilitation des routes à travers le pays:

« Nous avons eu l’occasion de leur montrer le programme du Gouvernement et ce programme, effectivement, intègre le souhait qu’ils ont formulé. C’est à dire, de manière assez précise, la RN4 qui relie Kisangani à Buta et qui se prolonge vers la frontière avec la république centrafricaine. Nous avons également le tronçon qui relie Buta à Isiro, la RN25, mais également qui se prolonge jusqu’à Faraje pour atteindre le Soudan. Et enfin, nous avons fait la connexion jusque vers Nyanya. La problématique du Bas-Uélé qui est lié également au Haut-Uélé puisque c’est la grande province orientale puisque c’est la Grande province orientale est , effectivement, reprise dans notre programme et nous pensons que dès que ce programme sera mis en exécution, les populations de cette partie du pays trouverons satisfaction. Il faut noter que ce programme prévoit la réhabilitation des routes nationales pour faciliter la connectivité des provinces. Le Bas-Uélé et d’autres provinces sont concernées par ce programme.

Le caucus des députés nationaux et sénateurs s’est dit satisfait mais préfère attendre la réalisation de cette promesse du numéro un des ITPR.

L’on se souviendra aussi que la Sénatrice Carole Agito, actuelle Questeur du Sénat ,avait déjà interpellé l’ancien ministre des Finances sous Ilunkamba, Sele Yalaguli, sur l’injustice qui se définissait par rapport aux provinces dans la répartition du budget dont le Bas-Uélé fut presque exclu.

Jacques Kalokola

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *