identification et enrôlement des électeurs : un agent de la CENI rançonne à l’antenne de l’Ifasic.

l’agent Exaucé en kepi

Le constat est désolant quand on arrive pour se faire identifier et s’enrôler au centre de la CENI situé dans l’enceinte de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication, IFASIC, sur avenue Colonel Ebeya.

C’est vraiment le contraire des recommandations établies par le président de la CENI, Dénis Kadima, que l’on peut bien voir dès que l’on y est.

En effet, plusieurs personnes trouvées sur le lieu se plaignent du comportement d’un des agents de la CENI retrouvés dans ce centre. Il s’agit d’un certain Exaucé, qui semble tout contrôler à la place du chef d’Antenne. On lui reproche plusieurs griefs dont du clientélisme, arrogance, insolences et monnayage d’inscription pour l’obtention de carte d’électeurs en complicité avec des policiers. Dans ce centre, l’ordre de préséance n’existe pas. Selon lui , il y a des recommandés qui doivent être servis les plus rapidement possible. Et toutes ces personnes sont amenés par lui même auprès des opérateurs de saisie.

Pire encore, dans le même centre, les mineurs sont la bienvenue. Il suffit de glisser un petit rien et s’accompagner de trois témoins, l’affaire est réglée.

Des mineures attendant leurs cartes

Un vrai gagne pain pour l’initiateur de cette pratique incivique. L’individu Exaucé n’a rien d’un agent rodé à cet effet. Certaines personnes le prennent pour un agent de l’ordre, d’autres parlent d’un combattant de l’Udps ou d’un proche d’un haut cadre de la CENI vu son influence sur le lieu. Ici, l’on peut s’enregistrer sans numéro national, l’on peut venir de n’importe quelle commune , on peut manquer toutes les pièces recommandées, pourvu que l’on voit le fameux Exaucé avec un peu d’argent, tout est fait. Une grande majorité des personnes retrouvées sur le lieu viennent du Camp Lufungula et visiblement des inciviques, si pas, des Kuluna.

De quoi décourager plus d’une personne venue se faire identifier et s’enrôler.

Voilà des pratiques que l’on colle, inutilement, à l’équipe de Dénis Kadima, alors que ce dernier se bat pour que ces opérations se déroulent comme il faut et sans couac. Toutes ces personnes qui s’activent à saper les efforts de Dénis Kadima devraient être châtiées pour servir de leçon à d’autres agents de la CENI surtout qu’il y a des personnes qui chôment faute d’emploi et qui seraient prêtes à servir la nation comme il le faut.

Tout compte fait, la CENI devrait veiller à la probité morale des agents et cadres qu’elle envoie en mission sur terrain, faute de quoi, elle en paiera seule les conséquences comme c’est le cas chaque jour dans l’air opérationnel 1.

DPN

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