Honorable Fabrice Bandenonga: « L’élection de Mboso est un coup politique sans état d’âme »

Le député national Fabrice Bandenonga, élu de Djugu en Ituri, reviens sur l’événement marquant de la dernière semaine à savoir l’élection des membres du Bureau définitif de l’Assemblée nationale où sa candidature fut écartée par la commission électorale et entérinée par le Conseil d’Etat. En effet, ce dernier dénonce ce qu’il qualifie d’un coup politique monté par l’Union sacrée. Il pense que l’élection est coup politique sans état d’âme. Il a souligné que c’est une violation grave du Règlement intérieur et de la décision de la Cour constitutionnelle permettant à chaque député de se présenter individuellement comme candidat et de s’engager sur la voie qu’il veut pour le bien être de la population.:

«  Nous subissons cette décision de la justice à qui nous ne cessons de dire d’être une église au milieu du village. Nous nous sommes présenter en indépendant conformément à la décision de la Cour Constitutionnelle mais cette décision est contraire à l’esprit et à la lettre de la Cour. C’est un coup politique sans état d’âme. Et c’est des malversations politiques à déconseiller. Nous allons continuer notre lutte car l’état de droit prôné par la constitution et par le président de la République soit un véritable état de droit. Que ça ne soit pas quelque chose de fantaisiste qui va tourner à double vitesse, état de droit pour les uns et un non état de droit pour les autres ».

Avenir sombre

L’élu de Djugu craint que la situation s’embrase dans les jours à venir surtout quand on crée trop des mécontents avec une injustice à ciel ouvert. Pour lui, l’actuel président de l’Assemblée nationale qui a été lui seul président de la commission d’organisation de l’élection, lui même avait présidé la plénière, d’où il est juge et partie. Le député national Fcc demande à l’actuel Président de l’Union africaine de rester sur les pas de son prédécesseur Joseph Kabila qui permis à ce pays d’organiser trois cycles électoraux et la passation du pouvoir sans effusion du sang. Il croit que l’ancien chef de l’Etat mérite respect et considération au vu de tout ce qu’il a réalisé. Il a ,ensuite, insisté que l’Etat de droit tant vanté par Félix Tshisekedi ne doit pas être un slogan mais doit se traduire par les actes. Il a fini par dire merci à sa base pour la confiance qu’ils ont eu en lui en croyant qu’il est capable de prendre le marteau de l’Assemblée natuionle et que c’est une partie remise.

Jacques Kalokola

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