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Guinée :le colonel Mamady Doumbouya prête serment comme président de transition

Le chef de la junte en Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, a prêté serment ce vendredi 01 octobre 2021, comme président de ce pays d’Afrique de l’Ouest pour une période de transition à la durée et au contenu toujours inconnus.

Le commandant des forces spéciales qui ont renversé le président Alpha Condé le 5 septembre, en uniforme d’apparat beige, portant béret rouge et lunettes noires, a juré, devant la Cour suprême et un parterre de personnalités guinéennes et de diplomates étrangers ainsi que sa mère et son épouse, « de préserver en toute loyauté la souveraineté nationale », de « consolider les acquis démocratiques, de garantir l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national ».

La cérémonie au palais Mohammed-V de Conakry se tenait à la veille de la fête nationale célébrant la déclaration d’indépendance de 1958 vis-à-vis de la France. Ce vendredi a été déclaré férié.

Le colonel Doumbouya s’est de nouveau engagé au respect par la Guinée, pays pauvre mais aux considérables ressources minières, de tous ses « engagements nationaux et internationaux ».

Il a par ailleurs assuré que, comme prévu par la « charte » de la transition, sorte d’acte fondamental publié lundi, ni lui ni aucun membre de la junte ou des organes de transition ne serait candidat aux futures élections.

Avant de lui faire prêter serment, le président de la Cour suprême Mamadou Sylla a comparé la tâche du colonel Doumbouya au pilotage d’un navire « chargé de beaucoup d’événements douloureux, d’exigences nombreuses et d’attentes immenses et urgentes ».

Il l’a appelé à ne pas se laisser dérouter « par la force des vagues de la démagogie et la tempête du culte de la personnalité ».

Après deux coups de force au Mali voisin, le colonel Doumbouya a conduit le troisième putsch en un an en Afrique de l’Ouest, réalisé en quelques heures au prix d’un nombre indéterminé de vies humaines, les médias faisant état d’une dizaine à une vingtaine de morts.

Signalons que, la charte de la transition confirme le colonel Doumbouya comme le nouvel homme fort de la Guinée, chef de l’État et chef suprême des armées, qui détermine la politique de la Nation et qui peut prendre des ordonnances. Le président Doumbouya nommera par décret un premier ministre de transition, qu’il pourra révoquer.

Guinée :le colonel Mamady Doumbouya prête serment comme président de transition

Le chef de la junte en Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, a prêté serment ce vendredi 01 octobre 2021, comme président de ce pays d’Afrique de l’Ouest pour une période de transition à la durée et au contenu toujours inconnus.

Le commandant des forces spéciales qui ont renversé le président Alpha Condé le 5 septembre, en uniforme d’apparat beige, portant béret rouge et lunettes noires, a juré, devant la Cour suprême et un parterre de personnalités guinéennes et de diplomates étrangers ainsi que sa mère et son épouse, « de préserver en toute loyauté la souveraineté nationale », de « consolider les acquis démocratiques, de garantir l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national ».

La cérémonie au palais Mohammed-V de Conakry se tenait à la veille de la fête nationale célébrant la déclaration d’indépendance de 1958 vis-à-vis de la France. Ce vendredi a été déclaré férié.

Le colonel Doumbouya s’est de nouveau engagé au respect par la Guinée, pays pauvre mais aux considérables ressources minières, de tous ses « engagements nationaux et internationaux ».

Il a par ailleurs assuré que, comme prévu par la « charte » de la transition, sorte d’acte fondamental publié lundi, ni lui ni aucun membre de la junte ou des organes de transition ne serait candidat aux futures élections.

Avant de lui faire prêter serment, le président de la Cour suprême Mamadou Sylla a comparé la tâche du colonel Doumbouya au pilotage d’un navire « chargé de beaucoup d’événements douloureux, d’exigences nombreuses et d’attentes immenses et urgentes ».

Il l’a appelé à ne pas se laisser dérouter « par la force des vagues de la démagogie et la tempête du culte de la personnalité ».

Après deux coups de force au Mali voisin, le colonel Doumbouya a conduit le troisième putsch en un an en Afrique de l’Ouest, réalisé en quelques heures au prix d’un nombre indéterminé de vies humaines, les médias faisant état d’une dizaine à une vingtaine de morts.

Signalons que, la charte de la transition confirme le colonel Doumbouya comme le nouvel homme fort de la Guinée, chef de l’État et chef suprême des armées, qui détermine la politique de la Nation et qui peut prendre des ordonnances. Le président Doumbouya nommera par décret un premier ministre de transition, qu’il pourra révoquer.

Aaron Kikadi

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