Une dynamique diplomatique sans précédent s’installe entre Kinshasa et Kigali, sous l’impulsion des États-Unis. Le vendredi 2 mai 2025, un projet d’accord de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda a été officiellement transmis à Washington, ouvrant la voie à une résolution durable de décennies de tensions.
Massad Bulos, conseiller principal pour l’Afrique au département d’État américain, a salué l’initiative sur le réseau social X ce lundi 5 mai : « Je salue le projet de proposition de paix reçu de la RDC et du Rwanda. Une étape importante pour le respect des engagements pris dans la déclaration de principes. » Les deux pays ont soumis conjointement un document que les États-Unis s’engagent à consolider, assumant ainsi un rôle de facilitateur politique et technique.
Une réunion ministérielle est attendue la troisième semaine de mai pour examiner la version consolidée du texte. Objectif : finaliser l’accord en vue d’une signature officielle mi-juin à Washington, lors d’une cérémonie de haut niveau à la Maison Blanche, en présence des présidents Félix Tshisekedi, Paul Kagame, du président américain Donald Trump et de plusieurs dirigeants africains et arabes.
Dans la région des Grands Lacs, où les affrontements armés et les tensions frontalières fragilisent la stabilité, cet accord suscite un véritable espoir. Le chef de la diplomatie rwandaise, Olivier Nduhungirehe, se montre optimiste mais prudent : « On espère que si tout va bien, on aura un accord de paix qui nous permettra d’aboutir à une paix définitive dans la région. »
Glad NGANGA