Grave agression : La journaliste Jemima Mogwo de la RTNC attaquée par des Kulunas à Kinshasa

Une nouvelle qui secoue le monde médiatique en République démocratique du Congo. Jemima Diane Mogwo, présentatrice du journal télévisé de 23h00 sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), est actuellement internée à l’hôpital du Cinquantenaire après avoir été violemment agressée par des “kulunas”, des délinquants notoires de Kinshasa.

L’incident s’est produit dans la nuit du mardi 12 novembre, peu après 23h30, alors que la journaliste rentrait chez elle après avoir présenté son édition du soir. Face à l’absence d’un bus de la RTNC pour la ramener, Jemima a emprunté une moto-taxi pour rejoindre son domicile dans la commune de Bandalungwa.

Cependant, son trajet a viré au cauchemar après avoir dépassé l’entrée du camp Kokolo. La moto sur laquelle elle se trouvait a été stoppée par une bande de kulunas qui avaient tendu une embuscade. Sous la menace, ces délinquants ont ciblé la moto, mais la situation a dégénéré lorsqu’un des agresseurs a violemment frappé Jemima Mogwo à la tête, près de l’œil, la faisant s’effondrer au sol et perdre connaissance.

Une intervention courageuse et une prise en charge urgente

L’intervention d’un policier a permis de sauver la journaliste des griffes de ces assaillants. Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital du camp Kokolo avant que la hiérarchie de la RTNC ne décide de son transfert à l’hôpital du Cinquantenaire, un établissement mieux équipé pour traiter ses blessures graves.

Une agression qui soulève des questions sur la sécurité

Ce drame met en lumière les défis sécuritaires auxquels font face les citoyens, y compris les professionnels des médias, à Kinshasa. Jemima Mogwo, connue pour son professionnalisme et sa voix posée à l’antenne, devient ainsi une nouvelle victime de l’insécurité chronique dans la capitale congolaise.

Cet acte de violence a suscité une vague d’indignation parmi ses collègues et les organisations de défense de la presse, qui réclament des mesures urgentes pour garantir la sécurité des journalistes, notamment ceux qui travaillent tard dans la nuit.

Des appels à l’action

La communauté journalistique appelle les autorités à sévir contre les kulunas et à assurer des dispositifs de sécurité renforcés pour les travailleurs nocturnes.

En attendant, Jemima Mogwo reste sous observation médicale, tandis qu’une enquête est en cours pour retrouver les coupables. Ce tragique événement rappelle une fois de plus les risques encourus par les journalistes dans l’exercice de leurs fonctions.

Glad NGANGA

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