Grands lacs : 5 pays s’engagent à couper tous les groupes armés de leurs sources d’approvisionnement

Siege du Mécanisme national de suivi à Kinshasa, le le 26/07/2016.

Cinq pays de la Conférence internationale des pays des Grands lacs (CIRGL) s’engagent à couper tous les groupes armés de leurs sources approvisionnements en armes et en munitions ainsi que de mettre fin à toutes sortes de recrutements dans les camps des réfugiés au niveau régional. Cette annonce a été faite lundi 3 mai, par le coordonnateur adjoint du Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba, lors des travaux de l’opérationnalisation du cadre de contact et de coordination des pays membres de la CIRGL, qui se sont tenus à Goma.  

Cet organe, qui fait partie du mécanisme national de suivi, consistera aussi à collecter les informations sécuritaires de la région avant de les soumettre à leurs chefs d’Etat. Le coordonnateur adjoint du Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba, Mutombo Kambila rassure que le groupe de contact a mis sur pieds des mécanismes pour réussir la mission lui assignée par les Chefs d’Etats de la CIRGL : 

 « Ce groupe de contact est dans ce que nous appelons les ‘mesures non militaires’ qui doivent aller en complément avec les mesures militaires qui sont en cours sur le terrain. Il y a, par exemple, les activités liées à couper tous les réseaux d’approvisionnement en armes et munitions des groupes armés sur le plan régional. Deux : Mettre fin à tout recrutement dans les camps des réfugiés, sur le plan régional, éviter à ce que les pays qui nous entoure, les camps de réfugiés ne puissent pas servir de recrutement des combattants qui viennent mettre la paix et la sécurité sens dessus, sens dessous en République démocratique du Congo. » 

L’autre volet consiste à assurer « un double contact qui va essayer de ramasser toutes ces informations là et de les mettre à la disposition des opérations militaires en cours. Donc, nous sommes dans les opérations non militaires qui viennent en complément aux opérations militaires. » 

Le coordonnateur adjoint du Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba précise que ce groupe de contact travaille sur demande des chefs d’Etats de la CIRGL, qui avaient pris cette option lors de la neuvième réunion de mécanisme régional de suivi qui a eu lieu en octobre 2018 en Ouganda.  

Le cadre de contact et de coordination des pays membres de la CIRGL regroupe plusieurs organisations régionales, africaines, mais aussi la communauté internationale représentée par la MONUSCO. 

Radio Okapi

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