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Gouvernement Sama Lukonde : Qui remet au lendemain, trouve malheur en chemin

Le gouvernement issu de l’union sacrée tarde toujours à sortir depuis la nomination de son animateur principal en la personne de Sama Lukonde. Qu’un chef de l’état se laisse huer comme un vulgaire bandit dans les rues de Kinshasa dénote d’un manque très avancé de capacité managériale en politique et d’une négligence notoire des enjeux en face.

Ce vendredi 09 avril encore, Félix Tshisekedi a essuyé des colibets de la part des nombreux Kinois alors qu’il venait de lancer les travaux de réhabilitation des sites retenus pour les IXe jeux de la Francophonie au Stade des Martyrs. Et ce ne sont pas les commentaires qui manquent aux baroudeurs des Kinois:

 » Félix sait lancer tout sauf son propre gouvernement, c’est curieux », lâche un vieux sur avenue de l’enseignement.

Et un autre d’ajouter sans crainte:

 » type oyo aza mama n’a aventurier, tozo zela ye kala mingi te », traduisez:  » Ce monsieur est un grand aventurier, nous l’attendons au tournant ». Une pauvre maman sur l’avenue de la libération, ex. 24 novembre, sans trop comprendre les enjeux, fait éclater de rire les nombreux Kinois allongés vers avenue du rail:

 » Ye Sama Mangwana lolenda n’a ye kala esilaka te. Mindule naye kaka bazelaka. Eza y’a lelo te, toyeba ye banda kala », traduisez :  » Lui Sama Mangwana son arrogance d’autant lui cole toujours à la peau et c’est pourquoi il fait traîner son concert. Nous le connaissons il y a longtemps ».

Et si le tomatier avait raison?

Le fein stratège, Kitenge Yezu

Il y a quelques jours, Kitenge Yezu, Haut conseiller du chef de l’état et artisan du prochain gouvernement avait lâché une bombe sur la publication du Gouvernement en soulignant que si jamais ce fameux gouvernement était publié, ce sera l’éclatement de la grande famille de l’union sacrée de la nation. Au vue des enjeux en face par rapport au retard de cette paralysie systématique du pays, le grand maître n’avait pas tort non plus. Cependant, le peuple reste confiant et espère encore à son Fatshi béton qu’il ne veut pas qu’il termine en « Fatshi chiffon ».

Jacques Kalokola

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