Le Gouvernement a clôturé l’année 2024 avec un déficit du compte du Trésor de l’ordre de 1941,1 milliards de CDF (693,2 millions USD au taux actuel du marché de 2800 FC le dollar américain), selon la note de conjoncture économique de la Banque Centrale du Congo.
Ce déficit résulte des recettes mobilisées évaluées à 26.457,3 milliards contre des dépenses de l’ordre de 28.398CD milliards de CDF.
Au cours du mois de décembre 2024, les recettes publiques ont été mobilisées audelà de leurs prévisions mensuelles et ce, en sus des recettes exceptionnelles engrangées.
Exécution du Plan de trésorerie au 31 décembre 2024
La situation financière de l’Etat, au cours du mois de décembre 2024, a été clôturée par un déficit de trésorerie provisoire de l’ordre de 1.088,6 milliards de CDF contre celui programmé de 763,3 milliards dans le plan de trésorerie prévisionnel.
Toutefois, ce gap de financement a été essentiellement couvert par les ressources des titres publics (549,3 milliards de CDF.
Evolution des recettes publiques
Au mois de décembre 2024, les régies financières ont dépassé leurs assignations en termes de mobilisation. En effet, les recettes de l’Etat ont atteint 1.961,6 milliards de CDF, dégageant ainsi une plus-value de 32,9 % par rapport aux prévisions de 1.476,4 milliards pour le mois.
La contribution par poste reste dominée par l’apport des recettes provenant des impôts directs et indirects (DGI) avec un import de 744,2 milliards de CDF.
Les recettes tirées du commerce extérieur et celles des accises (DGDA) se sont élevées à 489,8 milliards de CDF, alors que les celles de la parafiscalité ont totalisé 344,7 milliards. Les recettes exceptionnelles, quant à elles, se sont chiffrées à 383,2 milliards de CDF.
Evolution des dépenses publiques
Les dépenses publiques ont connu un accroissement de 36,2 % par rapport aux prévisions fixées dans le plan de trésorerie de l’Etat. Sur un montant prévisionnel de 2.239,7 milliards de CDF, les dépenses de l’Etat ont été exécutées à hauteur de 3.050,6 milliards.
Les dépenses publiques, chiffrées à 2.223,7 milliards de CDF, ont concerné pour l’essentiel les rubriques ci-après : salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat (904,9 milliards de CDF), frais de fonctionnement des institutions et ministères (669,4 milliards), subventions de l’Etat (459,5 milliards) et intérêts sur la dette publique 88,3 milliards.
S’agissant des dépenses en capital, elles ont également enregistré un dépassemente de 29,0 % par rapport à la programmation mensuelle. Sur un montant projeté à 274,2 milliards de CDF, les décaissements ont totalisé 353,6 milliards.