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Finances publiques: « Le dépassement budgétaire à la présidence n’est pas un acte de détournement » (Jules Alingete)

Les actions de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans le processus d’accroissement des recettes publiques et de leur sécurisation contre les détournements et la corruption étaient au centre d’un briefing de presse ce samedi 23 octobre à Kinshasa.

Au cours d’un briefing de presse ce samedi 23 octobre à Kinshasa sur les actions de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans le processus d’accroissement des recettes publiques et de leur sécurisation contre les détournements et la corruption, Jules Alingete, l’inspecteur en chef de ce service, est revenu de fond à comble sur le fonctionnement de cette institution d’appui à la bonne gouvernance, disposant de la compétence générale en matière de contrôle des finances et des biens publics.

Il a tout d’abord affirmé avec insistance que le niveau des finances publiques en RDC se porte mieux avec l’avènement de l’IGF.

« En ce qui concerne le niveau des finances publiques actuellement je peux dire que la communication des chiffres en ce qui concerne les finances publiques relève du ministre des finances. Mais tout ce que nous pouvons vous dire avec précision, les finances publiques congolaises se portent bien. Que ça soit au niveau du trésor public, que ça soit au niveau de certaines entreprises du portefeuille de l’État et de certaines provinces, les finances publiques se portent très bien. Nous réalisons avec les régies, avec les directives du ministre des Finances ainsi que du premier ministre, chef du gouvernement un travail qui donne des résultats. Je pense que le ministre des Finances aura l’occasion de faire une communication sur l’état de nos finances publiques. Je peux vous dire que c’est historique ce qui se passe dans notre pays. Le gouvernement aujourd’hui est en train de faire des performances incroyables. Même nos prévisions, nous ne pensions qu’on devait arriver si tôt à ce niveau. Donc je laisse les chiffres concrets au ministre des finances qui pourra bien le faire », a-t-il déclaré.

Réagissant au tollé causé par la taxe RAM, Jules Alingete fait savoir que la matière ayant été abordée au Parlement, l’inspection générale des finances ne pouvait plus rien faire.

« En matière de contrôle des finances publiques, le contrôle supérieur est exercé par le Parlement. Et le contrôle du Parlement tient tout autre état. Lorsque le Parlement se saisit d’une question en matière des finances publiques, tous les autres contrôles, la cour des comptes, l’IGF, nous sommes tenus en état et nous ne pouvons pas intervenir. Nous ne pouvons intervenir que lorsque le Parlement décide de nous demander notre point de vue. Le parlement c’est l’organe suprême de contrôle public », a-t-il indiqué.

À la question de savoir pourquoi l’IGF ne fait pas d’audit sur le dépassement budgétaire fréquemment observé à la présidence, Jules Alingete a fait savoir que le dépassement ne devrait pas être confondu à un détournement voire une mégestion des finances publiques.

« Le dépassement budgétaire n’est pas un acte de détournement ou de mégestion. Le dépassement budgétaire est la conséquence du non-respect de la procédure budgétaire. Il arrive suite aux paiements en procédure d’urgence exécutée lorsqu’il y a extrême nécessité », a-t-il lâché.

L’affiliation de l’inspection générale des finances à la présidence de la République ne donnait lieu à aucune pesanteur, a-t-il ajouté.

« Plus vous vous situez plus bas, plus il y a de pesanteurs politiques. Aujourd’hui dans le travail que nous sommes en train de faire, s’il y a quelqu’un qui peut intervenir bien qu’il ne le fasse pas, c’est le chef de l’État et après le chef de l’État, le Premier ministre. Mais depuis que nous travaillons, le chef de l’État comme le Premier ministre n’interviennent pas dans l’un ou l’autre sens. », a-t-il poursuivi.

Jules Alingete a fait savoir que tout se passe sans pression du Président de la République, moins encore du Premier ministre.

L’inspection générale des finances contrôle toutes les opérations financières de l’État, des entités administratives décentralisées, des établissements publics et organismes paraétatiques ainsi que des organismes ou entreprises de toute nature bénéficiant du concours financier de l’État.

En tant que service d’audit supérieur du gouvernement, l’IGF peut procéder à toute mission de contre-vérification, au second degré, de toutes les situations douanières, fiscales ou parafiscales des contribuables ou redevables d’impôts, droits, taxes ou redevances, soit en cas de découverte d’une fraude lors de l’exécution normale d’une mission de contrôle ou de vérification, soit sur réquisition des autorités politiques et administratives, soit sur réquisition des autorités judiciaires, soit, enfin, sur dénonciation des tiers.

En RDC, elle est composée de deux cents inspecteurs des finances.

Finances publiques: « Le dépassement budgétaire à la présidence n’est pas un acte de détournement » (Jules Alingete)

Les actions de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans le processus d’accroissement des recettes publiques et de leur sécurisation contre les détournements et la corruption étaient au centre d’un briefing de presse ce samedi 23 octobre à Kinshasa.

Au cours d’un briefing de presse ce samedi 23 octobre à Kinshasa sur les actions de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans le processus d’accroissement des recettes publiques et de leur sécurisation contre les détournements et la corruption, Jules Alingete, l’inspecteur en chef de ce service, est revenu de fond à comble sur le fonctionnement de cette institution d’appui à la bonne gouvernance, disposant de la compétence générale en matière de contrôle des finances et des biens publics.

Il a tout d’abord affirmé avec insistance que le niveau des finances publiques en RDC se porte mieux avec l’avènement de l’IGF.

« En ce qui concerne le niveau des finances publiques actuellement je peux dire que la communication des chiffres en ce qui concerne les finances publiques relève du ministre des finances. Mais tout ce que nous pouvons vous dire avec précision, les finances publiques congolaises se portent bien. Que ça soit au niveau du trésor public, que ça soit au niveau de certaines entreprises du portefeuille de l’État et de certaines provinces, les finances publiques se portent très bien. Nous réalisons avec les régies, avec les directives du ministre des Finances ainsi que du premier ministre, chef du gouvernement un travail qui donne des résultats. Je pense que le ministre des Finances aura l’occasion de faire une communication sur l’état de nos finances publiques. Je peux vous dire que c’est historique ce qui se passe dans notre pays. Le gouvernement aujourd’hui est en train de faire des performances incroyables. Même nos prévisions, nous ne pensions qu’on devait arriver si tôt à ce niveau. Donc je laisse les chiffres concrets au ministre des finances qui pourra bien le faire », a-t-il déclaré.

Réagissant au tollé causé par la taxe RAM, Jules Alingete fait savoir que la matière ayant été abordée au Parlement, l’inspection générale des finances ne pouvait plus rien faire.

« En matière de contrôle des finances publiques, le contrôle supérieur est exercé par le Parlement. Et le contrôle du Parlement tient tout autre état. Lorsque le Parlement se saisit d’une question en matière des finances publiques, tous les autres contrôles, la cour des comptes, l’IGF, nous sommes tenus en état et nous ne pouvons pas intervenir. Nous ne pouvons intervenir que lorsque le Parlement décide de nous demander notre point de vue. Le parlement c’est l’organe suprême de contrôle public », a-t-il indiqué.

À la question de savoir pourquoi l’IGF ne fait pas d’audit sur le dépassement budgétaire fréquemment observé à la présidence, Jules Alingete a fait savoir que le dépassement ne devrait pas être confondu à un détournement voire une mégestion des finances publiques.

« Le dépassement budgétaire n’est pas un acte de détournement ou de mégestion. Le dépassement budgétaire est la conséquence du non-respect de la procédure budgétaire. Il arrive suite aux paiements en procédure d’urgence exécutée lorsqu’il y a extrême nécessité », a-t-il lâché.

L’affiliation de l’inspection générale des finances à la présidence de la République ne donnait lieu à aucune pesanteur, a-t-il ajouté.

« Plus vous vous situez plus bas, plus il y a de pesanteurs politiques. Aujourd’hui dans le travail que nous sommes en train de faire, s’il y a quelqu’un qui peut intervenir bien qu’il ne le fasse pas, c’est le chef de l’État et après le chef de l’État, le Premier ministre. Mais depuis que nous travaillons, le chef de l’État comme le Premier ministre n’interviennent pas dans l’un ou l’autre sens. », a-t-il poursuivi.

Jules Alingete a fait savoir que tout se passe sans pression du Président de la République, moins encore du Premier ministre.

L’inspection générale des finances contrôle toutes les opérations financières de l’État, des entités administratives décentralisées, des établissements publics et organismes paraétatiques ainsi que des organismes ou entreprises de toute nature bénéficiant du concours financier de l’État.

En tant que service d’audit supérieur du gouvernement, l’IGF peut procéder à toute mission de contre-vérification, au second degré, de toutes les situations douanières, fiscales ou parafiscales des contribuables ou redevables d’impôts, droits, taxes ou redevances, soit en cas de découverte d’une fraude lors de l’exécution normale d’une mission de contrôle ou de vérification, soit sur réquisition des autorités politiques et administratives, soit sur réquisition des autorités judiciaires, soit, enfin, sur dénonciation des tiers.

En RDC, elle est composée de deux cents inspecteurs des finances.

Aaron Kikadi

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