Félix Tshisekedi : Dies perdidi!

Félix Tshisekedi, Chef de l’état

L’empereur romain Jules César de la dynastie Julio-claudiens né le 11 juillet 100 avant Jésus Christ et mort le 15 mars 44 fut l’un des empereurs romains qui avait maîtrisé la notion du temps.

Quand il perdait une journée sans rien entreprendre, il ne cessait de s’exclamer :

 » Dies perdidi » pour dire en français :  » j’ai perdu un jour ».

Il accordait beaucoup d’importance à la notion du temps, élément précieux et déterminant pour construire.

Il est connu aussi pour ses citations :

 » Tu quoque filli mi », et toi aussi mon fils,  » Alea jacta est », le sort est jeté, etc.

Écrivain, poète, général, homme politique, Jules César savait distinguer l’utile à l’agréable.

Jusqu’à nos jours, le temps s’avère important pour tout dirigeant politique qui doit réaliser son programme selon ses promesses à la population qui l’a élu.

Cependant, pour le cas du Chef de l’état congolais, tout semble le contraire à cette contrainte du temps.

Depuis l’avènement de Tshisekedi fils au pouvoir, tout semble tourner au ralenti comme à l’époque de son prédécesseur le sénateur à vie Joseph Kabila qui avait à son époque aussi jouer à geler le temps.

Comme on peut le remarquer, Félix Tshisekedi n’a pas toujours opéré des grands changements au sein de plusieurs institutions où lui seul peut donner un go, de l’armée nationale en passant par la police, la majorité des animateurs est constituée des anciens collaborateurs de Kabila, c’est bien le cas dans la territoriale avec des bourgmestres, des administrateurs des territoires et dans les portefeuilles de l’état, etc Un constat qui n’est plus à démontrer.

Des voix se lèvent, désormais, pour savoir si l’actuel président n’est pas sous la coupe de son prédécesseur car le modus operandi reste le même. Aucun changement important n’a été observé à la veille des élections qui arrivent à pas de géant.

Ce qui fait croire à certains esprits avertis que ces élections prévues en 2023 n’auront pas lieu au vu des réalités en face:

 » c’est comme si le chef de l’état avait la tête ailleurs », constate un congolais.

Qu’à cela ne tienne, le président Félix Tshisekedi a promis de tout prendre en main d’ici la fin de son mandat à la tête de l’Union Africaine. Il pense même, selon certaines sources, nettoyer sa cour mal réputée suite aux scandales de détournement, guerres de positionnement, etc. Sauf que son plus grand ennemi, le temps, ne lui accordera pas beaucoup de « temps » car le grand ennemi de l’homme c’est, naturellement, ce temps ».

Jules César disait : » recommencer ce n’est pas refaire ».

Sam Nzita

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