Très attendu par des millions des congolais, la sortie médiatique du Président de la République a été plus que révélateur. Félix Tshisekedi, a publiquement accusé son prédécesseur Joseph Kabila d’être à l’origine de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), un mouvement politico-militaire dirigé par Corneille Nangaa.
« Joseph Kabila ? L’AFC, c’est lui. Il a boycotté les élections et prépare une insurrection», a déclaré Tshisekedi lors d’une interview sur Top Congo FM, ce mardi à Bruxelles.
« L’AFC collabore avec le Rwanda contre la RDC», a-t-il ajouté.
Ces accusations explosives font suite à une longue série d’accusations réciproques entre les deux camps. Déjà en avril, Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, avait affirmé que Joseph Kabila était impliqué dans l’AFC.
Ces accusations, si elles sont confirmées, auraient des conséquences considérables sur la scène politique congolaise. Elles pourraient contribuer à intensifier les tensions entre les partisans de Tshisekedi et ceux de Kabila, et entraîner une dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Le silence de Joseph Kabila sur ces accusations reste pour le moment le plus grand mystère.
La RDC se trouve à un tournant crucial. La crise politique, aggravée par ces accusations, pourrait menacer les efforts de paix et de stabilité. La résolution pacifique du conflit entre Tshisekedi et Kabila est aujourd’hui plus que jamais nécessaire pour garantir l’avenir de la RDC.
Glad NGANGA
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