Les attaques sexistes et les fausses informations visant les femmes en politique ne sont pas nouvelles, mais elles persistent, alimentées par des préjugés d’un autre temps. Depuis quelques jours, Tina Salama, Porte-parole du Chef de l’État, est la cible d’une rumeur infondée qui circule sur les réseaux sociaux. Une tentative de plus pour discréditer une femme à un poste clé, en détournant l’attention de l’opinion publique des véritables enjeux.
Une femme dont les qualités ne sont plus à démontrer
Tina Salama n’est pas une inconnue. Elle est une femme dont les compétences et le parcours imposent le respect. Diplômée d’un Master 2 en International Management des Médias à l’Université de Lille, en France, elle s’est formée à l’École Supérieure de Journalisme de Lille (#ESJ), classée meilleure école de journalisme en 2013, 2016 et 2018 par Le Figaro. Une preuve éclatante de son sérieux et de son expertise dans son domaine. Son ascension n’est pas le fruit du hasard, mais celui du travail et de la rigueur.
Comme l’avait souligné Valéry Giscard d’Estaing, « il faut laisser les choses basses mourir de leur propre poison. » Pourtant, à l’ère des réseaux sociaux, ces choses basses prolifèrent plus que jamais, transformant des ragots en vérités alternatives. L’acharnement dont fait l’objet Mme Salama est symptomatique d’un mal plus profond : le refus d’accepter que les femmes puissent accéder à des responsabilités par leur compétence.
Le poison du sexisme et des fake news
Chaque fois qu’une femme occupe un poste de pouvoir, son travail est éclipsé par des attaques insidieuses. Plutôt que de débattre de ses actions, on tente de la réduire à sa vie privée. Un schéma sexiste bien connu, renforcé par la viralité des fausses nouvelles.
Interrogée à ce sujet, Mme Salama a dénoncé avec fermeté ces stéréotypes persistants :
« Trop souvent, les femmes en politique sont réduites à des images dégradantes. Malgré les efforts du Chef de l’État pour promouvoir la parité, certains continuent de penser qu’une femme ne peut atteindre de hautes responsabilités que par d’autres moyens que ses compétences. J’en ai souvent fait les frais. »
Derrière la rumeur, une stratégie de diversion
Dans un contexte où la RDC fait face à des défis majeurs, ces attaques ne sont pas anodines. Elles s’inscrivent dans une logique plus large de fragilisation des figures publiques féminines, détournant ainsi l’attention des vrais enjeux.
Mais comme le disait Giscard, ces bassesses finiront par se consumer elles-mêmes. Ce qui restera, c’est l’engagement et le travail bien fait. Tina Salama incarne une génération de femmes compétentes qui brisent les barrières et méritent d’être jugées sur leur mérite, et non diffamées par des rumeurs misogynes.
Glad NGANGA