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ESU: Ni le Ministre, ni le corps académique et administratif, ni les étudiants, ni les parents et, alors, personne ne maîtrisent le calendrier académique !

C’est un grand imbroglio qui s’observe dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire depuis l’avènement Muhindo Nzangi comme ministre de tutelle.

Une situation très chaotique dans un secteur aussi capitale pour tout pays sérieux et responsable.

Au delà des revendications des professeurs et personnels académiques de l’ESU depuis plusieurs mois, voilà que même le calendrier académique n’est pas, toujours, respecté .

Cette situation est constatée dans la quasi majorité des institutions d’enseignement supérieur et universitaire de la République démocratique du Congo où prestataires et étudiants ne savent plus à quel saint se vouer.

En ce mois de mai finissant, chaque établissement a son programme qu’il essaie de suivre.

Si certains sont en pleine session, d’autres espèrent entamer les cours incessamment et chacun selon son calendrier.

A l’université de Kinshasa, par exemple, les finalistes de l’année académique 2020-2021 n’ont pas toujours connu leur sort, alors que dans d’autres établissements, les étudiants attendent leur collation pour l’année académique 2022-2023.

Interrogé, un professeur d’université lâche : » il faut tout arrêter et reprendre tout à zéro, si non , c’est une catastrophe« .

Pour un agent administratif de l’ESU, c’est du jamais vu:

«  le ministre de tutelle n’est pas à la hauteur et s’est abstenu de comprendre le fonctionnement du secteur de l’enseignement. Une vraie tête de mule qui ne veut maîtriser aucun calendrier académique depuis son arrivée à la tête de ce ministère aussi important. Voilà ce que nous lègue ces années de guerre à l’Est. »

Un étudiant de l’Unikin qui a préféré garder l’anonymat réagit en ce sens:

« Nous sommes venus à l’université pour étudier mais, depuis que nous y sommes, cela n’est pas le cas. Nous assistons à des crises entre les professeurs et le comité de gestion avec d’arrêts des cours en continue. Quand on est un peu intelligent, il y a lieu de se demander si les personnes sensées de nous enseigner sont plus intelligentes que nous pour enseigner ? Pour moi, l’état congolais a perdu les fondamentaux d’un pays normal où l’enseignement supérieur et universitaire demeurent le socle« .

Un proche du ministre de l’ESU, Muhindo Nzangi, a commenté :

 » Félix Tshisekedi doit tout à Muhindo Nzangi qui a fait de lui ce qu’il est« .

Sauve qui peut !

Don Petit N’Kiar

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