L’heure a été à l’évaluation de la grève des enseignants, à Kisangani, observée depuis le 4 octobre 2021 sur toute l’étendue du territoire national. Une réunion d’évaluation de tout ce temps de débrayage a été tenue le mardi 26 octobre 2021 dans la grande salle de l’école primaire Etoka, dans la commune Makiso.
Les professionnels de la craie, regroupés en Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), Syndicat national des écoles catholiques (SYNECATH), Syndicat national des écoles protestante (SYNEP) et autres présents à cette réunion, ont jugé que toutes les revendications adressées à l’État congolais, n’ont porté aucun résultat.
Ces revendications consistent notamment au paiement de Nouvelles unités, au paiement de deuxième et troisième palier, à l’uniformisation des zones salariales, à la réactivation des enseignants désactivés injustement après le contrôle. Tant qu’au niveau national, il n’y a pas de compromis les enseignants poursuivront leur grève.
» Il faut avoir pitié de l’enseignant qui s’occupe des enfants, car un enseignant qui n’est pas dans une bonne condition est une bombe à retardement pour les enfants, il faut imaginer à quel point les NU qui ont passé deux ans l’enseignement pour donner quel type d’enseignement?
Nous n’allons pas nous permettre de laisser nos enfants dans les mains des enseignants évoluant dans de conditions d’extrême précarité, car c’est trop dangereux pour la formation de notre jeunesse », s’est plaint Joseph Bobina Litete, secrétaire Provincial du Syndicat des enseignants du Congo. Ce, avant de s’inyterroger, « un enseignant qui passe deux ans dans l’enseignement sans être payé peut dispenser que type d’enseignement ? »
Signalons que s’il arrive à l’EPST de connaître la perturbation du calendrier scolaire, cette responsabilité revient à l’Etat-employeur.
Cerise Mtoro/ Kisangani