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Enrôlement des Congolais résidant en France et en Belgique

De gauche à droite : Dénis Kadima et l’ambassadeur de la RDC en Belgique

Denis KADIMA KAZADI encourage la diaspora congolaise à participer aux efforts des réformes de la loi électorale en matière d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI a dirigé une séance de travail le jeudi 16 mars dernier à Paris, avec les membres du Centre d’Inscription, situé dans l’enceinte de l’ambassade de la RDC en France, pour évaluer le déroulement du processus d’identification et d’enrôlement des Congolais résidant dans ce pays avant sa clôture le 21 mars 2023.


Avant d’échanger avec les équipes de la CENI, le Président de la CENI a longuement échangé avec le chargé d’Affaires de l’Ambassade de la RDC en France, faisant office d’Ambassadeur, M. Yves Patrick Lihau Moleli.

À l’issue de cette séance, le Président de la CENI a expliqué à la presse les critères de choix des 5 pays pilote.

« Nous avons recouru à un nombre des critères pour choisir les cinq (5) pays retenus dans la phase pilote du processus en cours notamment les pays où résident un grand nombre de ressortissants congolais, mais aussi, les pays où le service de l’état-civil est fiable concernant l’obtention des papiers. En revanche, nous précisons que les Congolais résidant à l’étranger lors des élections prévues à la fin de cette année, ne participeront qu’à l’élection présidentielle », a-t-il précisé.

Quant à la question de savoir pourquoi le nombre des requérants à l’étranger est faible, le numéro un de la CENI s’est appuyé sur la loi en vigueur :

« La loi est assez restrictive. Elle donne droit au chapitre en cette matière qu’à ceux-là qui ont la résidence permanente ou temporaire. Mais, tous ceux qui ont acquis une autre nationalité ou les demandeurs d’asile, les réfugiés et surtout les sans-papiers n’ont pas qualité d’électeur. Ce qui fait que le nombre soit petit, mais n’atteigne que 5 500 enrôlés. C’est déjà une bonne chose surtout que ceux qui se font enrôler ne proviennent pas tous de Paris. Il y a aussi ceux qui viennent de l’intérieur, c’est un grand sacrifice, nous apprécions cet acte de patriotisme et nous en sommes satisfaits », a déclaré Denis KADIMA.

Dénis Kadima entouré des agents de la CENI Belgique

Avant de poursuivre : « Il ne faut pas voir les choses toujours à moyen ou à court terme, il faut aussi les envisager dans une perspective à long terme. Donc, celui qui n’a pu s’enrôler aujourd’hui, nous l’encourageons à participer aux efforts des réformes parce qu’il y aura sans doute les réformes pour qu’en 2028, la procédure soit beaucoup plus souple pour qu’un grand nombre puisse s’inscrire. Nous sommes en train de jeter les jalons pour l’avenir, la phase pilote vise justement à assouplir, à améliorer les conditions pour qu’à l’avenir, qu’ils soient une masse beaucoup plus importante de sorte à influencer positivement les résultats des élections ».

Et de conclure : « Je vous dis que le 20 décembre 2023, il y aura élection. Nous avons un calendrier et si vous le consultez, vous aller voir que nous sommes à jour, les choses évoluent telle que prévues et nous sommes optimistes ».
Après la France, le Président de la CENI s’est rendu le vendredi 17 mars 2023 à Bruxelles au centre d’isncription situé au sein de l’Ambassade de la RDC pour également s’entreteni avec l’équipe de la CENI commise à l’identification et l’enrôlement des électeurs. Mais avant, il a présenté ses civilités à l’Ambassadeur de la RDC en Belgique, au Pays-Bas et Luxembourg Christian Ndongala.

Il sied de noter que, l’opération d’identification et d’enrôlement des Congolais résidant en France va se clôturer ce 20 mars 2023.

CELLCOMM/CENI

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