La Société nationale d’électricité (SNEL) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. À Mangobo, dans la province de la Tshopo, les équipes techniques font face à un ennemi silencieux mais redoutable : le vol récurrent de câbles électriques, un fléau qui sabote systématiquement les travaux de réparation en cours et plonge des quartiers entiers dans le noir.
« Pendant que nous réparons certaines parties de notre réseau, des individus mal intentionnés viennent commettre des actes de vandalisme. À Mangobo, deux jours seulement après notre intervention, un morceau de câble a été de nouveau volé », a déploré Alphonse Kitambala, directeur provincial de la SNEL, dans une déclaration ferme.
Face à cette recrudescence d’actes criminels, la SNEL appelle à une mobilisation communautaire massive et à un soutien urgent des autorités locales. Pour le responsable de la société, la sécurisation du réseau électrique ne peut reposer uniquement sur les épaules de la SNEL : « Nos lignes s’étendent sur plus de 7.000 mètres. Il est impossible de placer un agent de sécurité sur chaque mètre de câble. La population bénéficiaire doit donc se mobiliser », a-t-il martelé.
L’appel est clair : la communauté doit devenir gardienne de ses propres infrastructures. En dénonçant les suspects, en empêchant l’accès non autorisé aux cabines et en veillant collectivement sur les installations, la population peut devenir un véritable rempart contre ce fléau qui freine le développement local et retarde l’accès équitable à l’énergie.
Chaque vol fait reculer la SNEL. Il ne s’agit pas seulement de câbles volés, mais de jours de travail perdus, de familles plongées dans l’obscurité, d’écoles privées d’éclairage et d’activités Léconomiques paralysées.
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