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Éducation : les élèves finalistes face aux maquis

Élèves finalistes

Le phénomène maquis qui est inclut aux cerveaux de beaucoup des finalistes de chaque génération aux examens d’état, n’est pas toujours un passage obligé en vue de garantir la réussite comme croient les élèves finalistes.

Nous sommes à quelques jours des épreuves de la session ordinaire des finalistes de l’année 2021-2022, selon le calendrier scolaire réaménagé par le ministère de l’EPST.

Notre curiosité, a été piquée sur le point de savoir, l’importance ou la nécessité de ces finalistes de s’installer aux maquis, est-ce pour étudier comme objectif principal ?

Cette question a été posée pour relever les avis des élèves finalistes et de quelques parents des élèves finalistes, parce que comme toutes les années nous avons l’accoutumance de voir les élèves finalistes se regrouper au maquis organisé soit par l’école ou par une organisation indépendante, bien que parfois interdit aux autorités scolaires.

Une scène de réjouissances après les résultats

Pour cette année, nous avons également constaté le regroupement des élèves aux maquis, est-ce un passage obligatoire pour une réussite avérée des élèves finalistes ?

Trois finalistes réagissent à cette question:

« sans mâcher les mots, je suis pas du même avis que les gens qui disent que le maquis est un passage obligé pour la réussite, je propose même à mes amis condisciples de faire comme nous. Rester chez soi pour étudier mais se sacrifier chaque matin à aller à l’école, et de revoir les notes car d’ailleurs ce dernier est la méthode la plus appliquée pour réussir, que le maquis qui est juste un passe-temps, sans rien du sérieux« , a dit l’élève Nyamalukelo Naomie de l’école St Ignace de selembao, une élève de l’école ITCC s’est ralliée à l’idée de son amie finaliste en disant qu’elle même est entrain de vivre la même chose présentement au maquis, il n’y a pas de la discipline, mais juste l’ambiance qui bat le plein, celle-ci préfère garder l’anonymat:

« Chaque personne a sa façon de faire des choses ici, les autres étudient, les autres sont là juste pour déranger donc quand le préfet et les profs sont là tout le monde sont concentrés dès qu’ils partent, d’autres font ce qu’ils veulent  » précise, Kalambay dorcas, finaliste à l’école Sévigné.

Sur cette même question, les parents n’ont pas manqué à dire:

« envoyer les enfants au maquis n’est pas obligatoire pour tous les parents, ça dépend de la conception et perception du parent quant à ce, personnellement, je trouve que ce n’est pas important qu’un enfant soit au maquis parce que même à la maison, si l’enfant est concentré, il va bien passer ses épreuves au contraire là-bas, il y’aura peut-être des actes laxistes, des actions non contrôlées que peuvent coûter fort les concernés » a fait savoir Fiston Mayele, l’un des parents.

Il y’a de ceux là qui sont contre mais, certains parents pensent que le maquis c’est aussi l’un des chemins qui mène leurs enfants vers la réussite, car ça permet à l’enfant d’avoir un esprit au top, une meilleure concentration, d’autant plus qu’il sera entouré de ses amis qui dorénavant formeront une équipe, s’est exprimée Chantal kedima.

Celle-ci renchérit, en disant qu’on ne doit pas seulement voir le côté négatif de la situation, mais aussi penser aux avantages que pourront produire ce fait, car tout est question d’éducation, s’il enfant est bien éduqué depuis la maison, je ne pense pas que c’est au maquis que l’enfant changera d’objectif fixé.

Depuis des lustres, que le phénomène maquis existe au Congo, mais pour la plupart des parents, ce fait ne leur aspire pas confiance, car ce n’est pas obligé à un finaliste d’être au maquis pour réussir, même ceux qui préparent leurs épreuves à la maison font des bons résultats. Le maquis ne garantit rien pour les finalistes, plutôt l’objectivité, la concentration et la détermination qui sont parmi les atouts dont un finaliste doit avoir besoin.

Signalons que la session ordinaire commencera ce lundi 30, août sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo et prendra fin le 2 septembre.

La rédaction de sphinxrdc souhaite bonne chance aux finalistes qui seront face au combat de leur existence sous peu dans tous les coins de la République !

Donke Kar.

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