Suite à l’incident gravissime impliquant le déguerpissement forcé d’un diplomate français de sa résidence. Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) a suspendu le Procureur Général Jean-Placide Lusamba du parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.
Il est accusé d’avoir instrumentalisé des policiers et des auxiliaires de justice pour mener cette opération illégale.
L’incident, survenu vendredi dernier à Kinshasa, trouve son origine dans un conflit foncier. Cependant, les méthodes employées par les agents du parquet, qui ont procédé au déguerpissement du diplomate français sans mandat judiciaire valable, ont choqué l’opinion publique et déclenché une onde de choc diplomatique. La Convention de Vienne, qui régit les relations diplomatiques, a été bafouée de manière flagrante.
L’État congolais présente ses excuses
Face à cette situation explosive, le Ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner a présenté les excuses officielles de l’État congolais à l’Ambassadeur de France, Bruno Aubert.
« Cet événement regrettable est en violation flagrante de la Convention de Vienne et des relations d’amitié qui lient nos deux pays », a reconnu la Ministre, soulignant l’importance de la coopération bilatérale et la nécessité de rétablir la confiance.
Le Procureur Général Lusamba, pointé du doigt pour son rôle dans cette affaire, a été suspendu de ses fonctions par le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Cette décision traduit la gravité de l’incident et la nécessité de clarifier les responsabilités. L’enquête ouverte par l’Auditeur Général des FARDC vise à déterminer les circonstances exactes de l’incident et à identifier tous les responsables de cette forfaiture.
La suspension du Procureur Général Lusamba et les excuses présentées par l’État congolais constituent un signal fort pour la diplomatie congolaise. Il s’agit d’une tentative de rétablir la confiance et de garantir le respect des conventions internationales. Cette crise diplomatique met en lumière l’importance d’une justice indépendante et d’une diplomatie responsable.
Glad NGANGA
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