Déguerpissement de Zoé : ses avocats tergiversent faute de preuve.

Les avocats de l’ancien occupant de la villa de l’état au n°2 de l’avenue Likasi dans la commune de la Gombe,  Zoé Kabila, ont aidé leur client à « s’enfoncer de plus en plus ». C’est ce qu’estime, Jules Kidinda, le Conseiller politique du Ministre d’État, Pius Muabilu.

Cette réaction est consécutive au point de presse des avocats de l’ancien gouverneur de Tanganyika de ce jeudi 25 août à Kinshasa :  » personne n’a cru à la nouvelle version des faits du camp Zoé« , soutient-il à partir de son intervention à la radio .

Une erreur irréaliste

Les avocats du jeune frère du Raïs ont soutenu, mordicus, que c’est une erreur que cette villa soit glissée dans la liste des biens et immeubles appartenant à l’état. Cependant, ces vaillants défenseurs d’un gros mensonge monté de toute pièce n’ont pas de preuve de nature à contourner le caractère imprescriptible et inaliénable d’un bien public, explique le Conseiller en communication du Ministre d’État Pius Muabilu :

 » La cession de la prestigieuse villa voisine de la Dgda sous Joseph Kokonyangi en 2018, a comme seul soubassement des faux documents non reconnus par le ministère de tutelle qui n’a pas le droit de céder le bien public de l’état. S’il faut le faire, c’est, au préalable, par l’autorisation du chef de l’état ; il faut prendre un arrêté de la désaffectation puis une décision pour céder le dit bien à un citoyen congolais. Ce que les avocats n’ont pas brandi ».

La seule question et la plus simple que l’on peut se poser, selon Jules Kidinda, est de savoir comment cette erreur sur la villa appartenant à l’état congolais s’est glissée, surtout qu’en 2018, c’est un proche de Zoé Kabila qui était ministre de l’urbanisme et Habitat ? Ce qu’il faut savoir est que la même villa est reprise dans tous les répertoires du patrimoine de l’état depuis 1960. En 1989, après la remise et reprise avec le ministère du portefeuille, ce bien public a été toujours été repris dans les répertoires du patrimoine de l’état et cela depuis 2013 jusqu’à lors: » c’est ridicule », a conclu la bouche autorisée du Ministre des villes.

Heureusement que le ridicule ne tue pas !

Don Petit N’Kiar

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