Début de l’opération d’identification et d’enrôlement des Congolais résidant en Afrique du Sud, en Belgique et en France

Le décor est planté pour que, dès ce mercredi 25 janvier 2023, l’aire opérationnelle 2 du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs ne prenne le relais qui englobe 9 provinces (Haut-Katanga, Haut-Lomami, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru, Tanganyika) et 3 pays où vivent les Congolais (Afrique du Sud, Belgique et France).

La détermination du Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, de faire partie du fichier électoral les Congolais résidant à l’étranger, s’appuyant sur une des dispositions de la Constitution de la République démocratique du Congo, a pris la forme d’un défi.

La ferme volonté du numéro un de la CENI tel qu’annoncé lors de la publication du calendrier électoral, samedi 26 novembre 2022, s’est traduite en acte. C’est en somme une première dans les annales des organisations des consultations électorales dans notre pays.

Denis KADIMA KAZADI s’est envolé pour l’intérieur du pays pour lancer l’opération en sillonnant cinq des provinces qui constituent l’aire opérationnelle 2, pendant que d’autres équipes se déploient dans les pays étrangers concernés par cette phase.

Dans la capitale française où le1er Vice-président, Bienvenu ILANGA LEMBOW, dès son arrivée, a échangé avec une délégation des Congolais afin de les sensibiliser à un enrôlement massif. Le centre d’enrôlement est érigé dans l’enceinte de l’ambassade de la RDC située sur 32 Cours Albert 1er, 75008 Paris 8e arrondissement. Le centre ouvrira chaque jour de 8h à 18h. Au total, 4 machines sont disponibilisées pour enrôler le plus grand nombre des Congolais résidant en France.

Les compatriotes ont salué l’engagement de la CENI à tenir à l’organisation des élections avec une participation des Congolais de la diaspora. Le vœu est de maximiser la sensibilisation à travers une communication active et à grande échelle. La question d’une extension des centres d’identification dans certaines régions afin de permettre à ceux qui sont éloignés de Paris de pouvoir s’enrôler a été évoquée. D’autant que, arguent-ils, plusieurs Congolais pourront éprouver des difficultés à faire le déplacement pour recevoir leurs cartes d’électeur.

Après avoir animé un cadre de concertation à Bruxelles où il s’était rendu il y a quelques mois dans la perspective de la révision du fichier électoral, le 2e Vice-président, Didi MANARA LINGA, a renoué le contact et cette fois-ci pour lancer l’opération d’enrôlement dans la tranche après-midi.

En Afrique du Sud où elle conduit une délégation de la Centrale électorale, Mme Patricia NSEYA MULELA, accomplit le même acte dans l’espoir de voir davantage des compatriotes répondant aux critères établis (ayant atteint la majorité, détenteurs d’un passeport valide ou d’une carte consulaire) se faire identifier et s’enrôler en vue d’exercer, le moment venu, le droit de vote. Étant une question de souveraineté, nos représentations diplomatiques sont en première ligne pour favoriser la réussite de cette opération.

Pour se faire enrôler en Afrique du Sud, les documents de séjour suivants sont également admis : visa de résidence temporaire, visa de travail, visa pour personne dépendant d’un porteur de résidence permanente, visa pour conjoint (e) d’une personne ayant un visa de travail, visa d’affaires, visa de retraite, résidence permanente.

Chaque requérant devra disposer des informations utiles sur son identité et ses origines.

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