Le collectif de 14 anciens agents du Cnjf lésés dénonce la tentative de détournement de leurs arriérés de salaires et indemnités de sortie estimés à plus de 500 Mille Usd par la direction nationale des Jeux de la Francophonie et intepelle le Président de la République,Félix-Antoine Tshisekedi et la Première ministre Judith Suminwa
Dans leurs différentes correspondances adressées à la ministre déléguée de la coopération internationale et Francophonie, Bestine KAZADI et au ministre d’État, ministre de la justice et garde des sceaux, Constant MUTAMBA ,datées respectivement du 18 juin 2024 et du 28 juin 2024 dont les copies ont parvenues à la presse, ayant pour objectif « réclamation des arriérés de salaires et indemnités de sortie », les 14 agents signataires de ces correspondances ayant mouillé leurs maillots pendant plus d’une année avant d’être remerciés en monnaie de singe à deux mois seulement du démarrage des jeux de Kinshasa, sans motif et sans notification,par un arrêté ministériel discriminatoire et controversé du VPM Christophe Lutundula à l’initiative unilatérale du directeur national des jeux,Isidore Kwandja. Ils dénoncent ce qu’ils qualifient de tentative de détournement de leur droit acquis, une enveloppe estimée à plus de 500.000 dollars américains, représentant un état des sommes total de leurs arriérés de salaires et indemnités de sortie.Ils pointent du doigt accusateur la direction nationale des jeux de la Francophonie pilotée par Isidore Kwandja, secondé par Thomas Makanzu, directeur national adjoint chargé de l’administration et des finances,Bertrand Kabongo, directeur national adjoint chargé de la programmation et de suivi des opérations et Freddy Kadiata, directeur national adjoint chargé des questions techniques et informatiques suite à leur comportement qualifié d’inhumain, de cynique et d’anti-patrie.
Ils dénoncent également la gestion opaque des directeurs des jeux qui, malgré tout demeurent toujours impunis. Ces derniers se sont servis prioritairement et ont servi la plupart des anciens agents du Comité national des jeux de la Francophonie,Cnjf, depuis mi-juin 2024. Et ce,en méconnaissant ou ignorant sciemment ce groupe d’agents, pourtant engagés par l’arrêté ministériel
N° 0011/CAB/MIN/IRF/2022 du 01 avril 2022 portant désignation des membres des départements et commissions des IXES Jeux de la Francophonie, signé par Me Didier Mazenga, alors ministre de l’Intégration régionale et Francophonie et qui ont presté normalement pendant plusieurs années sans aucun reproche pour la réussite de ce grand événement voulu par le Chef de l’État.
Deux poids, deux mesures
Ce refus manifeste motivé, certes,par mauvaise foi de ces dirigeants qui agissent,très souvent,selon leurs propres humeurs et sentiments personnels ne se justifient
aucunement,alors que d’autres cas litigieux similaires à celui de 14 agents discriminés, venaient d’être réglés récemment sans tergiversations en faveur des anciens membres le de la direction de la programmation et proches collaborateurs de l’ancien directeur adjoint,feu le Professeur Damien Pwono qui étaient aussi révoqués à 5 mois seulement de la tenue des jeux de la Francophonie qui ont touché derrièrement leurs salaires et indemnités de sortie.
Il en est de même de certains proches collaborateurs du directeur national adjoint Thomas Makanzu qui ont été aussi virés,sans motif valable,au même moment que les 14 agents lésés,ainsi ceux qui n’ont presté que pendant deux mois du démarrage des jeux et pendant les 10 jours des jeux ont,aussi,bénéficié des indemnités de sortie alors qu’ils n’en ont pas droit pour n’avoir pas totalisé plus de 6 mois de service au sein du Cnjf,sans oublié les agents du protocole d’État et des services de sécurité accrédités pour donner prêter main forte au Cnjf pendant les 10 jours des jeux moyennant des primes journalières,ont, indûment et curieusement,aussi, bénéficié des indemnités de sortie sans aucun sou-bassement justificatif légal,si ce n’était que pour plaire à leurs soi-disants protecteurs
Ce non-paiement injuste et injustifié prejudicie beaucoup ces anciens agents du Cnjf qui, pour la plupart,n’ont plus d’emplois décents à ce jour, alors que c’est argent pouvait leur servir de préparer la rentrée scolaire et académique de leurs enfants et subvenir à d’autres besoins de la famille tels que les arriérés des loyers et la ration,le salaire ayant un caractère social et alimentaire.
Voilà pourquoi,ne voyant à quel saint se vouer,ces compatriotes qui ont servi la nation avec abnégation et dévouement au sein du Cnjf tournent leur regard vers le Chef de l’État, initiateur de cet ambitieux projet d’organisation à Kinshasa des jeux de la Francophonie,de la Première ministre Judith Suminwa,de la ministre déléguée à la coopération internationale et Francophonie Bestine Kazadi et du ministre d’État,ministre de la Justice et garde des sceaux Constant Mutamba qui, heureusement ont été saisis de ce dossier litigieux.Leurs interventions auprès du comité de pilotage des jeux de la Francophonie et du Comité national des jeux de la Francophonie qui se déclare être « intouchable » et « au dessus de la Loi » sont vivement attendues par les infortunés pour décanter leur situation afin qu’ils soient rétablis dans leur droit légitime.
Affaire à suivre !
C.P.
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