En 1958, le sorcier de la guitare, comme aimaient bien l’appeler ses complices, François Luambo Makiadi Sidiki avait réunit 6 de ses copains dans un groupe qui traversera des générations. Dans ce groupe mythique seront réalisées les plus belles mélodies de la musique congolaise moderne comme » Groupo OK JAZZ ».
Création de l’OK Jazz
Chez les Éditions Loningisa, pendant leurs heures creuses, les groupes de musiciens, trouvent parfois des endroits pour se produire dans des bars, avec l’aide de Bowane, comme par exemple « Chez Cassien», «Quist Bar», «Air France», «Mbuma Elengi», «Congo Bar», etc., où ils sont récompensés au pourcentage du nombre de boissons vendues. Jean Serge Essous suggère alors aux autres musiciens, l’idée de transformer ce groupe musical «Bana Loningisa», en un orchestre indépendant. L’idée va plaire à tous les musiciens, et c’est ainsi que le vendredi 06 Juin 1956 l’orchestre «Ok Jazz» est créé au croisement de la rue Ruakadingi et de l’avenue Prince Baudouin, aujourd’hui Kasa-vubu, «Chez Cassien», situé au 102 rue Itaga, qui devient «Ok Bar» avant de donner son nom à l’orchestre «Ok Jazz».
Le consensus est total autour de la création d’un orchestre. Le seul problème qui se pose est l’adoption d’un nom pour débaptiser ce groupe. Les co-fondateurs cherchent sans s’accorder autour d’un nom. Oscar Kashama, le propriétaire du bar, qui les suit de loin pendant un long moment s’approche et leur pose la question : « mes enfants, ça fait un bon bout de temps que vous discutez sans vous arrêter, au fait, c’est à propos de quoi ? » Ils lui répondent : « nous sommes en train de discuter depuis ce matin à la recherche d’un nom pour débaptiser notre orchestre. » et lui de renchérir : « oh, mes enfants, vous cherchez trop loin, vous évoluez dans O.K. bar, votre orchestre doit s’appeler O.K. JAZZ. » Et c’est comme ça que tout est parti. Les sept principaux cofondateurs sont les quatre kinois, François Luambo (Guitare) Lando Rossignol (Chant) Moniania Roitelet (Contrebasse) Nicolas Bosuma, alias «Dessoin» (Conga), et trois Brazzavillois, Essous (Clarinette, chef d’orchestre), Loubelo «De la Lune» (Guitare, avant de devenir contrebassiste), Pandi Saturnin (Tumba), Vicky Longomba (Chant) et Armando Brazzos (Guitare), n’ont intégré le groupe que plus tard.
En 1957, «Ok Jazz» revient d’un voyage à Brazzaville. Les musiciens se précipitent pour aller les écouter «Chez Quist Bar», lors d’un concert inopiné. Ils croisent un excellent saxophoniste, Musekiwa Isaac, citoyen rhodésien qui réside à Lubumbashi et convaincu de venir à Kinshasa, par Joseph Kabasele et l’African Jazz. Il jouera quelques temps avec l’African Jazz, jusqu’à ce qu’il croise les musiciens de l’«Ok Jazz». Il parvient à jouer avec eux au «Quist Bar» et à partir de ce jour-là, il devient musicien de l’«Ok Jazz». Peu après suivra l’intégration de Edo Clary Lutu, grand clarinettiste.
Le consensus est total autour de la création d’un orchestre. Le seul problème qui se pose est l’adoption d’un nom pour débaptiser ce groupe. Les co-fondateurs cherchent sans s’accorder autour d’un nom. Oscar Kashama, le propriétaire du bar, qui les suit de loin pendant un long moment s’approche et leur pose la question : « mes enfants, ça fait un bon bout de temps que vous discutez sans vous arrêter, au fait, c’est à propos de quoi ? » Ils lui répondent : « nous sommes en train de discuter depuis ce matin à la recherche d’un nom pour débaptiser notre orchestre. » et lui de renchérir : « oh, mes enfants, vous cherchez trop loin, vous évoluez dans O.K. bar, votre orchestre doit s’appeler O.K. JAZZ. » Et c’est comme ça que tout est parti. Les sept principaux cofondateurs sont les quatre kinois, François Luambo (Guitare) Lando Rossignol (Chant) Moniania Roitelet (Contrebasse) Nicolas Bosuma, alias «Dessoin» (Conga), et trois Brazzavillois, Essous (Clarinette, chef d’orchestre), Loubelo «De la Lune» (Guitare, avant de devenir contrebassiste), Pandi Saturnin (Tumba), Vicky Longomba (Chant) et Armando Brazzos (Guitare), n’ont intégré le groupe que plus tard.
En 1957, «Ok Jazz» revient d’un voyage à Brazzaville. Les musiciens se précipitent pour aller les écouter «Chez Quist Bar», lors d’un concert inopiné. Ils croisent un excellent saxophoniste, Musekiwa Isaac, citoyen rhodésien qui réside à Lubumbashi et convaincu de venir à Kinshasa, par Joseph Kabasele et l’African Jazz. Il jouera quelques temps avec l’African Jazz, jusqu’à ce qu’il croise les musiciens de l’«Ok Jazz». Il parvient à jouer avec eux au «Quist Bar» et à partir de ce jour-là, il devient musicien de l’«Ok Jazz». Peu après suivra l’intégration de Edo Clary Lutu, grand clarinettiste.
1ère version 1956
Fondé par sept co-fondateurs (quatre kinois et trois brazzavillois) : François Luambo Makiadi dit Franco, Nicolas Bosuma alias «Dessoin», Lando Rossignol, Moniania Roitelet, Jean Serge Essous, Loubelo «De la Lune», Pandi Saturnin, le 6 juin 1956.
Première défection de l’«Ok Jazz», naissance de «Rock à Mambo»
Comme qui dirait ; « qui a bu, boira », Henri Bowane, convoité par l’éditeur grec Dino Antonopoulous, de la firme «Esengo», réussit à claquer la porte entraînant avec lui, une bonne partie des musiciens de la maison Loningisia en Janvier 1957, pour aller renforcer les éditions Esengo et former l’orchestre «Rock à Mambo». On y trouve des musiciens tels que, Essous Jean Serge, Nino Malapet, Pandi Saturnin, Lando ROSSIGNOL et Augustin Moniania, dit «Roitelet». Ils sont accueillis en Janvier 1957, par Henri Bowane et l’éditeur grec Dino Antonopoulos, de la firme «Esengo». Malgré l’insistance de son ami Rossignol, Luambo décide de rester.
C’est la première défection au sein de l’«Ok Jazz» et de la Firme Loningisa. Après le départ des autres musiciens, «Ok Jazz» n’a qu’un seul chanteur, Vicky Longomba. L’idée leur vient alors, d’aller chercher des chanteurs Brazzavillois de l’orchestre Negro Jazz, qui vient de se séparer, mais plusieurs musiciens de Negro Jazz sont rentrés à Brazzaville. Nino Malapet a signé un contrat d’accompagnement chez Loningisa et en même temps, il fait des allés et retours entre Kinshasa et Brazzaville, où il travaille. Le 27 décembre 1956 est marquée par l’arrivée de Célestin Kouka comme chanteur maracassiste et de Edo Nganga comme chanteur, au sein de l’«Ok Jazz.
Le départ de Jean Serge Essous de l’orchestre, crée un vide dans les instruments à vents, vide comblé par l’arrivée de Nino Malapet, saxophoniste dans l’«Ok Jazz». Mais l’expérience ne dure que 22 jours, pour celui qui a improvisé dans la chanson «Aimé wa Bolingo», composé par Edo Nganga.
C’est la première défection au sein de l’«Ok Jazz» et de la Firme Loningisa. Après le départ des autres musiciens, «Ok Jazz» n’a qu’un seul chanteur, Vicky Longomba. L’idée leur vient alors, d’aller chercher des chanteurs Brazzavillois de l’orchestre Negro Jazz, qui vient de se séparer, mais plusieurs musiciens de Negro Jazz sont rentrés à Brazzaville. Nino Malapet a signé un contrat d’accompagnement chez Loningisa et en même temps, il fait des allés et retours entre Kinshasa et Brazzaville, où il travaille. Le 27 décembre 1956 est marquée par l’arrivée de Célestin Kouka comme chanteur maracassiste et de Edo Nganga comme chanteur, au sein de l’«Ok Jazz.
Le départ de Jean Serge Essous de l’orchestre, crée un vide dans les instruments à vents, vide comblé par l’arrivée de Nino Malapet, saxophoniste dans l’«Ok Jazz». Mais l’expérience ne dure que 22 jours, pour celui qui a improvisé dans la chanson «Aimé wa Bolingo», composé par Edo Nganga.
2ème version de l’OK Jazz 1957
La 2ème version de l’orchestre «OK Jazz» prend forme à la suite de la première défection au sein du groupe et de la Firme Loningisa. Les musiciens et chanteurs qui composent le nouvel ensemble sont : le guitariste lead François Luambo Makiadi dit Franco, le percussioniste Nicolas Bosuma alias «Dessoin», le guitariste et contrebassiste Loubelo «De la Lune», le chanteur Vicky Longomba, le chanteur maracassiste Célestin Kouka et le chanteur Edo Nganga.

L’OK Jazz : nouvelle structure version élargie
Luambo Makiadi dit Franco 1961
OK Jazz 1958
OK Jazz 1957
Sphynx/Univers Rumba